XXIXe dimanche du temps ordinaire-A- Journée des missions Textes: Is. 45, 1.4-6; 96,1a.3.4-5b.7-8a.9a.10ac; 1 Thes. 1, 1-5b; Mat. 22, 15-21
Ce dimanche, journée missionnaire, nous entendons ces lectures qui nous recommandent de recentrer notre vie sur Dieu. C’est le message dans la première lecture: «Je suis le Seigneur ton Dieu, il n’en est pas d’autre; hors moi, pas de Dieu.» Ce Dieu qui se révèle est un Dieu libérateur et sauveur. Son message est adressé à un peuple qui vient de vivre une longue période d’exil. Il a été anéanti et humilié. Mais le prophète lui annonce qu’il va pouvoir retrouver sa dignité.
Ils sont nombreux aujourd’hui ceux qui ont tout perdu. Cette journée missionnaire nous rappelle que pour le Seigneur, la priorité c’est le petit, le pauvre, celui qui a perdu ou oublié sa dignité.
Nous sommes tous appelés et envoyés pour annoncer «la joie de l’Évangile». C’est l’appel que nous adresse le Pape François.
L’apôtre Paul a été appelé puis envoyé pour annoncer le Bonne Nouvelle de l’évangile au monde païen. Cette annonce n’a pas été vaine. Elle a porté du fruit: «votre foi est active, votre charité se donne de la peine, votre espérance tient bon…» Paul découvre que le principal travail c’est Dieu qui le fait dans le cœur des hommes. Et il rend grâce à Dieu.
Cette lettre de Paul aux Thessaloniciens nous rejoint à l’occasion de cette journée missionnaire. Lui-même a été un passionné de l’annonce de l’évangile au monde païen. Aujourd’hui, il y a des hommes et des femmes qui quittent leur pays et partent comme missionnaires.
L’annonce de la Bonne Nouvelle a toujours rencontré des oppositions. L’évangile nous montre des gens qui se mettent d’accord pour tendre un piège à Jésus; c’est ce qui se passe aujourd’hui.
Mais Jésus ne se laisse pas piéger. Il dénonce d’abord leur hypocrisie en utilisant la monnaie de l’empereur. La pièce de monnaie que ses adversaires lui ont présentée portait la marque de César. Il est donc normal qu’ils lui rendent ce qui lui est dû. Mais la marque que nous portons est d’un tout autre ordre: c’est celle de Dieu. Au jour de notre baptême, nous avons été marqués de la croix du Christ. Cette marque oriente toute notre vie.
Rendre à Dieu ce qui lui est dû, c’est d’abord s’imprégner de son amour, c’est l’accueillir dans notre vie. Etes-vous sûrs de rendre à Dieu ce qui est à Dieu? En l’occurrence, il s’agit de reconnaître en Jésus celui qui «est à Dieu».
César n’est que César; les rois de la terre ne sont en réalité que des roitelets. Leur royauté est passagère et le royaume de Dieu est d’un tout autre ordre: c’est au sein même des royaumes de la terre que toute œuvre d’amour et de fraternité fait grandir le seul Royaume de Dieu.
En ce dimanche, Seigneur, nous voulons, te rendre ce qui te revient. Sois avec nous pour que l’évangile soit annoncé dans le monde entier!
Amen!
Fr. Carlos CORREIA, Sss
(Pointe-Noire)
Commentaires récents