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Solidarité : Une soupe populaire pour sensibiliser et conscientiser les jeunes en situation de vulnérabilité

Solidarité : Une soupe populaire pour sensibiliser et conscientiser les jeunes en situation de vulnérabilité

Le ministère de l’Enseignement technique et professionnel…et l’association Pascal Pierre luttant contre les addictions des substances (alcool et drogues) et des comportements qui en découlent chez les jeunes ont offert samedi 11 janvier 2020, à un échantillon de plus de 500 jeunes en situation de précarité et de décrochage scolaire, venus de six arrondissements de Brazzaville: Makélékélé, Bacongo, Poto-Poto, Moungali, Ouenzé et Talangaï, une soupe populaire de nouvel an à la place mariale dans l’enceinte de la paroisse cathédrale Sacré Cœur, à Brazzaville.

Le top de la distribution de cette soupe a été donnée par le ministre de l’Enseignement technique, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes, en présence de Mme Flavie Oyabi Lombo, présidente d’honneur de l’association Pascal Pierre, de José Cyr A. Ebina, député d’Ignié, dans le département du Pool, et de l’abbé Urgel Eric Babika, curé de la paroisse Sacré Cœur et aumônier des jeunes.
Avant la distribution du repas, les jeunes en situation de vulnérabilité en âge d’être scolarisés ont été informés et sensibilisés sur l’importance de la scolarisation, de leur réinsertion, tout comme de leur orientation.
«Nous avons décidé, après mille réflexions, d’offrir une soupe populaire aux enfants en situation de décrochage scolaire, en situation de vulnérabilité, de précarité, parce qu’il existe des programmes de réinsertion en matière technique et professionnelle. Ces enfants-là n’ont toujours pas la bonne information, c’est pourquoi, ils traînent dans les rues», a affirmé Mme Flavie Oyabi Lombo.
Le but du repas a été de sensibiliser ces jeunes vulnérables aux méfaits des addictions des substances et des comportements déviants qui y sont liés. Les jeunes s’adonnent aujourd’hui à beaucoup de choses, qui, malheureusement, nuisent à leur santé physique et morale. Et personne ne les aide à sortir de ce carcan. «C’est la raison pour laquelle nous sommes là pour leur dire de prendre leurs responsabilités afin de sortir des addictions et de la vulnérabilité, puisqu’il existe des programmes de formation au niveau de l’Enseignement technique destinés aux jeunes et auxquels ils ont droit.»
L’abbé Urgel Eric Babika a invité les jeunes à changer de comportement avant de bénir le repas. «Nous avons mis sur votre route des personnes qui ont le cœur sur la main et qui ont en charge l’enseignement technique et la formation qualifiante. Puisse le Seigneur bénir ce qui va renforcer nos liens de fraternité, d’amitié et surtout de citoyenneté.»
«Rien n’est encore perdu, vous avez toujours la chance de vous rattraper. Mais, il faut que vous le fassiez maintenant, parce que l’avenir n’attend pas. L’avenir, c’est aujourd’hui. Vous devez saisir toutes les chances pour pouvoir réintégrer la société et saisir les opportunités qu’on vous a données», a déclaré le ministre Fylla Saint-Eudes, en invitant les jeunes à prendre le repas.

Philippe BANZ

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A propos de l'auteur

Heure de Brazzaville

30 novembre 2020 22 h 52 min

Editorial

Tout est réglé

Il y a une jurisprudence africaine en matière d’élections. Au moment où nos délégués s’apprêtent à quitter Madingou après leur participation à la concertation politique de Madingou, il ne serait pas inutile de rappeler que, en principe, c’est pour mieux préparer la présidentielle de mars prochain que cette rencontre de trois jours a eu lieu. Mieux préparer, c’est-à-dire ôter sur le chemin de ce scrutin majeur les obstacles qui pourraient conduire à la contestation des résultats.

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