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REFLEXION : Les défis pastoraux et les attentes de Mgr Bienvenu Manamika

REFLEXION : Les défis pastoraux et les attentes de Mgr Bienvenu Manamika

Dans l’édition n°3974 du vendredi 12 juin 2020, La Semaine Africaine a publié une réflexion de l’abbé Eric Béranger N’sondé, prêtre de l’archidiocèse de Brazzaville en mission pastorale en Italie, intitulée: «Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou: Quelles attentes à combler dans l’archidiocèse?».

Je commencerais par remercier l’abbé Eric Béranger N’sondé pour son courage, parce qu’il a osé. Sa réflexion est fondée, car il n’a fait qu’annoncer la couleur et mis les pendules à l’heure. Je voudrais, ensuite, signaler que cette réflexion ne doit pas seulement se limiter à la simple vie sacerdotale du prêtre sur laquelle il met un accent particulier, mais doit concerner tout le peuple de Dieu, prêtres comme fidèles laïcs du Christ. Les attentes sont nombreuses pour le futur archevêque métropolitain de Brazzaville, puisque les problèmes soulevés sont réels. Je comprends l’idée de l’abbé N’sondé qui n’a pas voulu aborder tous les aspects liés à la vie de l’Eglise à Brazzaville, notamment le rôle combien déterminant que joue le fidèle laïc du Christ dans l’Eglise. Tout le monde sait très bien que le prêtre a été consacré pour être au service de l’Eglise, au service du peuple de Dieu, donc du fidèle laïc du Christ, et n’est pas question de s’occuper d’autres choses. Certainement, des occasions ne manqueront pas pour l’abbé Eric Béranger N’sondé de bien approfondir sa pensée sur les vrais problèmes qui rongent l’Eglise de Brazzaville qu’il connaît très bien. C’est à travers cette réflexion qu’il a bien voulu s’adresser au futur archevêque métropolitain, Son Excellence Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou pour l’aider dans ses orientations pastorales à venir, pour le bien-être de la chrétienté.

Excellence Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou

D’entrée de jeu, je vous adresse mes sincères félicitations pour votre élévation à cette nouvelle charge épiscopale. Aussi voudrais-je inscrire ma réflexion comme une invitation à comprendre ce que la chrétienté attend de son futur archevêque. Je suis un fidèle laïc du Christ de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Talangaï, ancien enfant de chœur, ancien membre de la chorale Saint Jean-Baptiste (actuellement Echo du désert), ancien lecteur et coryphée, ancien secrétaire général de la Commission paroissiale de la jeunesse (CPJ) et de la Commission diocésaine de la pastorale de la jeunesse de l’archidiocèse de Brazzaville (CDPJ), et ancien membre du bureau coordonnateur des chorales de Brazzaville (BCCB). Actuellement catéchiste; membre de la Confrérie Sainte Rita; responsable des Commissions communication et médias et historique de la paroisse Saint Jean-Baptiste; responsable de la Commission communication et médias de la Confrérie Sainte Rita de Brazzaville, et responsable de la Commission communication et médias du Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes du Congo (COECC).
Excellence Monseigneur, dans l’histoire de l’Eglise, vous êtes le troisième archevêque coadjuteur congolais de Brazzaville, après NN.SS Théophile Mbemba avec droit de succession de Mgr Michel Bernard et Emile Biayenda avec droit de succession de Mgr Théophile Mbemba. Dans quinze mois, plus précisément en novembre 2021, vous allez prendre possession du siège archiépiscopal métropolitain de Brazzaville, pour succéder à Mgr Anatole Milandou. Dans votre allocution de circonstance prononcée le dimanche 31 mai 2020 en la solennité de la fête de la Pentecôte devant un petit nombre de fidèles laïcs du Christ rassemblés en la cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville, COVID-19 oblige, vous avez pris acte de la charge qui vous a été confiée par le Pape François le 18 avril dernier, pendant que des familles entières étaient soumises au confinement. Vos premiers mots: «Qui, suis-je donc Seigneur et qu’est ce qu’est ma maison pour que tu me conduises jusqu’ici? (Samuel 7, 18). Des paroles, à la fois, exclamatives, interrogatives et bouleversantes, comme à l’époque du Roi David, lorsque le prophète Nathan vint lui annoncer les promesses du Seigneur. Ensuite, vous avez dit: «Les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit. Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous». Enfin, vous avez évoqué la collaboration étroite avec les fidèles laïcs du Christ, «car leur présence dans l’Eglise famille de Dieu est d’une richesse inouïe à tout niveau. La mission nous est tous commune, fin de citation…».
Excellence Monseigneur, votre prise de possession canonique s’est déroulée le jour où l’Eglise, notre mère célébrait la fête de la Pentecôte, fête de la venue de l’Esprit-Saint sur terre, comme la promesse de Jésus faite à ses apôtres cinquante jours après sa résurrection et dix jours après son ascension au ciel ((Jean 20, 19-23; Luc 24, 49): Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. La Pentecôte marque aussi la naissance de l’Eglise universelle, autrefois appelée fête de la récolte, comme un jour de marché. C’est un temps de communion, un temps de l’Esprit-Saint donné à l’Eglise, un temps de la mission de l’Esprit-Saint d’agir sur notre terre du Congo touchée par la crise sanitaire du coronavirus, touchée par la crise économique, touchée par la pauvreté. Cette année, Jésus est venu à la Pentecôte pour nous rencontrer, nous fortifier dans la foi à lutter efficacement contre le Coronavirus, contre la faim et toutes sortes de maux qui rongent notre société, notre archidiocèse, notre pays. Gardons espoir et disons gloire à Dieu comme à l’époque où Jésus a guéri les dix lépreux (Luc 17, 12-15). Malgré l’instauration de l’état d’urgence sanitaire, d’un couvre-feu, du confinement, du déconfinement par pallier, décrété par le gouvernement, les chrétiens ne sont pas restés les bras croisés. Des séances de prières ont été organisées par les fidèles laïcs du Christ à domicile, en famille, pour implorer la miséricorde divine et demander à Jésus-Christ, Seigneur et sauveur, d’intervenir pour notre nation, le Congo, afin que cette pandémie soit anéantie à jamais au nom de sa puissance pour que la chrétienté retrouve ses activités habituelles. Malgré la fermeture des églises et lieux de culte, cela n’a pas empêché la nonciature apostolique au Congo et au Gabon, ainsi que l’archevêché de Brazzaville d’organiser une messe en votre honneur pour vous accueillir dans la joie.
La crise sanitaire due à la COVID-19 a certainement ébranler nos consciences, mais souvenons-nous des dix plaies d’Egypte: le serpent (Exode 7, 8-13); l’eau transformée en sang (Exode 7, 14-25); les grenouilles (Exode 7, 26-29); les moustiques (Exode 8, 12-15); les mouches piquantes (Exode 8, 16-28); la peste du bétail (Exode 9, 1-7); les furoncles (Exode 9, 8-12); la grêle (Exode 9, 13-35); les sauterelles (Exode 10, 1-20); l’obscurité (Exode 10, 21-29). Malgré les épreuves, la foi des fidèles laïcs et du Clerc ne s’était pas ébranlée, au contraire c’est le moment de sortir de notre sommeil. Quand nous avons cru au Christ, le salut était encore loin, maintenant, il est plus près de nous, laissons les œuvres des ténèbres et revêtons les œuvres de lumière (Romains 13, 11-12). La nuit va bientôt finir et le jour va se lever, alors débarrassons-nous des actions mauvaises commises pendant la nuit, même en plein confinement, prenons les armes utilisées en pleine lumière. Relevons-nous pour relancer les activités pastorales de notre archidiocèse, mais il nous faut reprendre du souffle et ne nous lamentons pas. L’Esprit-Saint nous ait donné pour nous ramener vers les chemins du pêché de la mort, vers la lumière et la vie éternelle. C’est le même Esprit-Saint qui est descendu comme une colombe au baptême de Jésus dans le Jourdain: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j’ai mis mon amour». (2 Pierre 16-19).
De la manière que Dieu a rempli son Fils Jésus de l’Esprit-Saint, de la même manière que Jésus avait annoncé la venue de l’Esprit-Saint sur les apôtres (Jean 7, 37-39). De la même manière aussi, Dieu vous a choisi Excellence Monseigneur, pour travailler dans sa vaste moisson de Brazzaville, qui est différente de Dolisie. «Allez dans le monde entier faites des disciples». La mission de l’Esprit-Saint est de faire de nous, hommes de tous pays et de tous les temps, un seul corps et un seul esprit dans le Christ Jésus, notre Seigneur. Ne dit-ont pas que L’Eglise est l’Assemblée dans l’Esprit-Saint? Dans nos célébrations eucharistiques, après la consécration et l’Anamnèse, le prêtre prononce l’Epiclèse suivant: «Humblement, nous te demandons, qu’en ayant part au corps et au sang du Christ, nous soyons rassemblés par l’Esprit-Saint en un seul corps». «Regarde, Seigneur, le sacrifice de ton Eglise et daigne y reconnaître celui de ton Fils quand nous serons nourris de son corps et de son sang et remplis de l’Esprit-Saint. Accorde-nous d’être un seul corps et un seul Esprit dans le Christ». «Que l’Esprit-Saint fasse de nous une éternelle offrande à ta Gloire». C’est dire que la mission de l’Esprit-Saint est de nous rassembler dans le Christ, de nous transformer en lui, de nous révéler le Fils, de nous faire comprendre tout ce que Dieu a voulu nous révéler en lui par notre salut.
Excellence Monseigneur, dans quinze mois, vous allez succéder à celui qui a été pour nous un père, un pasteur humble et doux. Votre mission est lourde et exaltante, mais l’Esprit-Saint guidera vos pas. En ce qui me concerne, j’ai voulu partager cette réflexion en souvenir de vos sept ans d’épiscopat au service de l’Eglise. En effet, dimanche 25 août 2013 nous étions témoins au stade Denis Sassou Nguesso de Dolisie, l’actuel stade Paul Sayal Moukila, devant de nombreux fidèles laïcs du Christ venus de tous les diocèses et de l’étranger vous entourer de notre affection, lorsque Mgr Andrés Carrascosa Coso, nonce apostolique au Panama (Amérique centrale), ancien nonce au Congo et au Gabon vous consacrait évêque du nouveau diocèse érigé le 24 mai 2013 suite au démembrement du diocèse de Nkayi. Par la même occasion, vous preniez possession du siège diocésain en qualité de premier évêque de ce diocèse. Sept ans aujourd’hui, vous voilà nommé archevêque coadjuteur avec droit de succession. C’est une charge et un honneur à la fois. Si on était à la Fonction publique ou à l’Armée, on dirait que c’est une promotion. Comme vous l’avez souligné les anciens disaient que l’oiseau vole toujours avec deux ailes et une seule main ne peut pas faire l’unanimité. Si l’union fait la force, donc le temps est venu pour organiser notre Eglise et notre pays par la réconciliation véritable, le dialogue sincère et l’unité offerts par Dieu. Le dimanche 31 mai, en vous adressant au clergé, vous avez dit: «Je vous arrive avec un cœur à la fois plein et vide. Plein, oui plein d’amour et d’admiration pour chacun de vous, pour le ministère que vous accomplissez parfois dans des conditions extrêmement difficiles. Vide, parce que, je souhaite vivement que chacun de vous, sans distinction aucune, y trouve sa place». C’est le souhait de tous pour que chacun trouve sa place et si nous étions au Parquet, cela allait être mentionné au primitif par le greffier en chef. Dans la maison du Père, comme dans un champ à moissonner, il y a plusieurs places, prêtre, comme fidèle laïc du Christ, chacun y trouve sa place. La présence du fidèle laïc du Christ aux côtés du prêtre et dans l’Eglise est très significative, car c’est ça l’Eglise Famille de Dieu. Toujours prenant appui sur vos propos Excellence Mgr: «Nous nous battrons pour l’éclosion d’un clergé uni empreint de valeurs humaines et promoteur d’une cohésion évangélique. L’amour sera donc la carte d’identité de notre presbyterium. Ainsi que la fraternité sacerdotale, la cohésion sociale, l’humilité et la transparence dans les rapports».
J’estime, Excellence Monseigneur, que ces propos constitueront le leitmotiv de votre cheval de bataille, le secret et la vision pastorale de votre feuille de route. L’archidiocèse de Brazzaville que vous allez hériter dans quelques mois est plein d’histoire. C’est un vaste arène qui compte plus d’une cinquantaine de paroisses réparties en doyenné pour une population chrétienne estimée à près de 900 mille chrétiens, plus de 200 prêtres, pour certains à Brazzaville et pour d’autres à l’étranger, plus d’une trentaine de mouvements d’apostolat (enfants, jeunes et adultes), les chorales et les amis du grégorien y compris; une dizaine d’associations, plus de 1000 catéchistes, plusieurs Congrégations religieuses (masculines et féminines). Bref, le champ à moissonner est très vaste et la tâche est immense. Je peux me permettre de citer les paroisses: Sainte Marie Madeleine de la Léfini, Saint Pierre de Mbé, Sainte Odile de Ngabé, Christ-Roi d’Imvouba, Saint Marc d’Odziba, Notre- Dame du Perpétuel Secours d’Ignié PK45, Sainte Marie des Anges de Kintelé, Notre-Dame de la Miséricorde de l’Ile Mbamou, Sainte Claire de Djiri, Saint Jules de Makabandilou, Saint Grégoire de Kingoma-Massengo, Sainte Marie Térésa de Calcutta de Ngamakosso, Saint Joseph de Tout pour le peuple, Sainte Bernadette de Casis, Saint Louis Marie Grignon de Montfort, Saint Jean-Baptiste de Talangaï, Saint-Augustin de la Tsiemé, Saint Louis Roi des Français, Notre-Dame de Fatima de Mpila, Sainte Rita de Moukondo, Saint Jean-Marie Vianney de Mouleké, Notre-Dame des Victoires de Ouenzé, Saint-Esprit de Moungali, Sainte-Anne de Poto-Poto, Cathédrale Sacré-Cœur, Saint François d’Assise, Jésus Ressuscité et de la Divine Miséricorde du Plateau des 15 ans, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Ngambio, Saint Michel de la Base, Saint Jean-Paul II de Diata, Notre-Dame de l’Assomption, Notre-Dame du Rosaire de Bacongo, Saint Pierre Claver de Bacongo, Saint Kisito de la Méteo, Saint Charles Lwanga de Makelekele, Saint Michel de Ngangouoni, Saints Martyrs de l’Ouganda-Kingouari, Saint Jean apôtre de Kinsoundi, Sainte Trinité de Kinsoundi-Barrage, Ndunzia-Mpungu de Mfilou-Ngamaba, Ndona Marie de Mfilou, Saint Paul de Madibou, Saint André Kaggwa de Kombé, Saint Padre Pio de Mbouono, Notre-Dame des apôtres de Sangolo, Saint Benoît de Nganga Lingolo, Saint Charles Lwanga de Djoumouna, Saint Ambroise de Nkozo, Saint Pie X de l’OMS, Notre-Dame du Suffrage de Moussosso, Saint Alphonse de Ligouori de Kibina, Saint Joseph de Linzolo, Saint Michel de Goma tsé-tsé, Saint Antoine de Padoue de Koubola. D’autres sont en voie d’érection comme la Communauté de Ngampoko à Mayanga, Saint Jacques et Jacques Opangault situées dans le 9e arrondissement Djiri.
Excellence Monseigneur, le peuple qui demeurait dans les ténèbres a vu une grande lumière et le peuple qui habite dans la nuit a vu une grande lumière (Matthieu 4, 16). Pour tous ceux qui vivent dans le sombre du pays de la mort, une lumière a brillé. Ce sont des paroles fortes que le texte de Matthieu nous rapporte en citant le prophète Isaïe. Des paroles denses qui expriment pour nous, chrétiens fidèles laïcs du Christ, le changement radical, dans notre monde. C’est l’heure désormais de nous arracher du germe inhibiteur de la division, du laisser-aller, de la peur, car le jour est arrivé.

Pascal BIOZI KIMINOU
(A suivre)

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A propos de l'auteur

Heure de Brazzaville

16 janvier 2021 16 h 00 min

Editorial

Et le Sahara Occidental ?

Il fut une époque dans ce pays, où les causes des peuples étaient au centre d’un activisme certain. Pour le Congo «communiste», les luttes de libération relevaient du devoir sacré d’une Nation en construction. La guerre de libération en Angola nous a vus dans l’implication aux côtés du MPLA, la Namibie avec la Swapo, le Zimbabwe de Robert Mugabe et sa Zanu PF.

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