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Recensement : S’appuyer sur des superviseurs bien formés

Recensement : S’appuyer sur des superviseurs bien formés

L’Institut national de la statistique (INS) a lancé officiellement jeudi 19 novembre dernier à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Owando les sessions de formation des coordonnateurs et superviseurs du dénombrement pilote du 5e Recensement général de la population et de l’habitation (5-RGPH). A Brazzaville, c’est Gabriel Batsanga, directeur général de l’INS qui l’a lancé.
Au total, 330 coordonnateurs et superviseurs seront formés pendant 18 jours. Cette session porte sur la méthodologie du dénombrement, les manuels de l’agent recenseur, du controleur, du superviseur, du coordonnateur, de l’interview personnel assisté par ordinateur (CAPI), le guide du formateur, la collecte des données sur les infrastructures sanitaires; la sensibilisation et la communication.
Les coordonnateurs auront un rôle administratif à jouer parce qu’ils constituent l’interface entre le Bureau central du recensement (BCR), l’INS, le Comité technique et les autorités locales. Quant aux superviseurs, ils auront pour tâche de procéder à la formation des agents de collecte (agents recenseurs et les contrôleurs).
Au début, il y a des agents de collecte qui ont été recrutés. Ils suivront une formation. A l’issue de cette formation, un test sera organisé pour permettre de distinguer les contrôleurs. Il y aura le dénombrement proprement dit qui permettra aux agents recenseurs de recuiellir dans tous les ménages les informations contenues dans un questionnaire. Contrairement au recensement passé, ces agents vont utiliser des tablettes électroniques pour y loger toutes les réponses fournies par les chefs de ménages. Ils transmettront les informations aux contrôleurs, qui eux se chargeront de les envoyer via internet au BCR. Par la suite, ces données feront l’objet d’un traitement. Après toutes ces étapes, le BCR va éditer des tableaux qui seront analysés par des experts. Cette analyse sera suivie de l’étape de la publication et de la diffusion des résultats.
Dans l’optique d’assurer une meilleure qualité du 5e RGPH, Gabriel Batsanga a rappelé que l’INS a procédé dès 2015 à l’évaluation des recensements passés afin de tirer les leçons positives et les erreurs à ne plus commettre. Cette évaluation constitue le guide de l’ensemble des activités que mène, depuis 2016, l’équipe technique permanente du 5e RGPH.
Les principales innovations du 5e RGPH par rapport aux recensements passés portent d’abord sur la préparation du cadre légal qui intègre, cette fois-ci, l’ensemble des ministères sectoriels impliqués dans la production et la diffusion des données statistiques ainsi que les partenaires techniques et financiers qui appuient le Congo dans le domaine de la statistique. La Commission nationale du recensement (CNR), le Comité technique national du recensement (CNT), les commissions départementales et locales du recensement garantissent la mise en œuvre d’une approche participative de prise en compte des besoins des utilisateurs des données statistiques et de suivi d’une meilleure exécution des activités du dénombrement général, a relevé le directeur général de l’INS.
Ces innovations portent également sur la mise en œuvre de certaines activités essentielles telles que: la cartographie censitaire jamais faite auparavant, le dénombrement pilote sur un échantillon couvrant les spécificités de tous les douze départements du pays, l’application des normes internationales en matière d’encadrement du personnel de terrain (nombre d’agents recenseurs par controleur, nombre de contrôleurs par superviseurs, etc.), la réduction de la taille habituelle des zones de dénombrement pour tenir compte de la charge de travail que peuvent accomplir les agents de terrain dans le temps réglementaire qui leur est imparti.
Le but ultime poursuivi à travers l’organisation du dénombrement, a indiqué Gabriel Batsanga, est d’actualiser l’effectif global de la population du Congo ainsi que ses caractéristiques sociodémographiques et économiques. Il s’agit de visiter chaque ménage (ordinaire et/ou collectif), présent sur le territoire national; collecter les informations sur tous les membres des ménages et sur les caractéristiques des logements; actualiser le fichier national des localités; disposer de l’effectif de la population à tous les niveaux géographiques.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA

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Heure de Brazzaville

21 janvier 2021 9 h 34 min

Editorial

Quand commencent les guerres

C’est une lapalissade : tous les événements de notre pays ont, comme tous les faits sociaux, un début et une fin. Mais ils ont surtout une cause et des acteurs. La cause peut être bonne, les acteurs mauvais. La cause peut avoir une finalité noble, mais son déroulé se faire dans la douleur. Au bout de tout, il y a le ressenti de ce qui devait être, de ce qui aurait dû être.

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