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MESSE CHRISMALE EN LA BASILIQUE SAINTE-ANNE DU CONGO (ARCHIDIOCESE DE BRAZZAVILLE) : «Le prêtre est celui qui encourage la vie, la fait éclore et la protège»

MESSE CHRISMALE EN LA BASILIQUE SAINTE-ANNE DU CONGO (ARCHIDIOCESE DE BRAZZAVILLE) : «Le prêtre est celui qui encourage la vie, la fait éclore et la protège»

Initialement prévue le jeudi saint 9 avril 2020 comme d’ordinaire, mais reportée sine die à cause de la pandémie du Coronavirus, la messe chrismale de cette année a eu lieu en la basilique Sainte-Anne du Congo lundi 14 septembre 2020, en la solennité de la Croix glorieuse. Au cours de cette messe considérée à juste titre comme la fête du clergé, l’évêque bénit les huiles des malades, des catéchumènes et consacre le chrême, de même, les prêtres renouvellent leurs promesses sacerdotales.

Présidée par Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, la messe a été concélébrée par de nombreux prêtres pour la majorité œuvrant dans l’archidiocèse de Brazzaville.
Parmi les prêtres concélébrants, il y a eu les pères Pascal Taty, vicaire épiscopal chargé de la pastorale générale, Brel Malela Daouda, président de la Conférence des supérieurs majeurs du Congo (CSMC), vicaire épiscopal chargé de la vie consacrée, l’abbé Donatien Bizaboulou, vicaire épiscopal chargé du clergé, des vocations, des séminaires et porte-parole de la curie, curé-recteur de la basilique Sainte-Anne du Congo, l’abbé Michel Bordan Bébert Kimbouani Ntsoki, secrétaire-chancelier de l’archevêque et responsable des archives diocésaines, le père Cyriaque Onuoha, vicaire judiciaire de Brazzaville, etc.
En raison de l’observation des mesures barrières liées à la pandémie de la COVID-19, la messe chrismale de cette année a eu pour particularité de ne concerner que les prêtres qui ont occupé presque toute la nef de la basilique Sainte-Anne avec observation de la distanciation, à raison de quelques prêtres par banc.
Dans son homélie tirée de l’évangile selon saint Luc (4, 16-20), Mgr Anatole Milandou a indiqué: «Le contexte dans lequel évolue notre monde nous révèle clairement que nous ne pouvons pas être maîtres de notre histoire sans le concours de Dieu. En effet, la pandémie causée par le Coronavirus révèle jusqu’à quel point l’être humain est fragile et il doit toujours tenir compte du créateur. Quelles qu’en soient les causes, cette maladie planétaire a non seulement bouleversé le cours de l’histoire, mais aussi, elle nous a replacés au cœur même de l’histoire du salut, en rappelant l’importance de Dieu dans nos vies, dans nos recherches scientifiques, dans nos avancées scientifiques et dans tout ce que nous pouvons entreprendre. C’est donc dans une telle dynamique que nous célébrons avec près de 6 mois de retard la messe chrismale dans notre diocèse.» Poursuivant sa prédication, l’archevêque de Brazzaville a ajouté: «Il s’agit aussi et surtout de l’expression de l’espérance en la vie pour ne pas dire en la résurrection d’un monde déchu et écrasé par des souffrances indicibles et des morts incalculables qui envahissent notre terre. Autrement dit, la croix est pour le peuple chrétien, le signe de l’espérance et du royaume. La croix, objet de mépris, est devenue notre fierté. Ce que d’autres religions ne comprennent pas, ne peuvent pas comprendre. Il est souvent rappelé que la crise, qu’elle soit économique, sanitaire ou autre, est toujours un moment douloureux. Mais, elle est aussi une occasion propice pour rectifier le tir, pour se renouveler et surtout pour repartir du bon pied. C’est donc un moment de croissance ou de maturation que nous ne devons jamais négliger ou limiter à son seul côté négatif ou néfaste.» S’adressant aux prêtres, le prédicateur leur a rappelé que le prêtre est celui qui encourage la vie, la fait éclore et la protège.
Après l’homélie, l’archevêque a béni les huiles des malades, des catéchumènes et consacré le chrême, devenant ainsi des huiles saintes et le saint chrême. Puis, les prêtres ont renouvelé leurs promesses sacerdotales.
Vers la fin de la messe animée par la chorale Les Piroguiers de la Basilique Sainte-Anne et le chœur diocésain Les Amis du Grégorien, père Casimir Moukouba, directeur diocésain de la liturgie, a lu les annonces diocésaines en mettant un accent sur l’arrivée du pagne à l’effigie de Mgr Barthélemy Batantu que le peuple de Dieu est convié de porter lors de la clôture de l’Année jubilaire Mgr Barthélemy Batantu, le samedi 3 octobre 2020, à la Place mariale de la Cathédrale Sacré-Cœur.
L’abbé Donatien Bizaboulou, curé-recteur de la basilique Sainte-Anne du Congo, au nom de la communauté paroissiale de Sainte-Anne, a remercié l’archevêque de Brazzaville et tout le clergé diocésain pour le choix porté sur leur paroisse pour vivre cet événement.
Intervenant en dernier, Mgr Anatole Milandou a lancé un SOS en faveur du Petit séminaire Saint Jean de Kinsoundi, afin que les paroisses puissent aider cette maison de formation des futurs prêtres pour que la rentrée scolaire 2020-2021 puisse avoir lieu dans des conditions adéquates. Il a invité le peuple de Dieu à porter massivement le pagne à l’effigie de Mgr Barthélemy Batantu, lors de la clôture de l’Année Mgr Barthélemy Batantu qui coïncidera avec l’accueil de Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou comme archevêque coadjuteur; le lancement de l’Année marquant le 50e anniversaire de la mort de Mgr Théophile Mbemba, premier archevêque congolais de Brazzaville; la clôture de l’Année pastorale 2019-2020 et l’ouverture de l’Année pastorale 2020-2021.

Gislain Wilfrid BOUMBA

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A propos de l'auteur

Heure de Brazzaville

27 juin 2021 22 h 41 min

Editorial

Autorité de l’Etat

Faut-il se réjouir que la restauration, partout, de l’autorité de l’Etat soit érigée en mantra chez tous nos ministres, à commencer par le premier d’entre eux? Faut-il constater qu’il y a bien un déficit d’autorité dans un pays où les milliards peuvent changer de poche et ne procurer aucune remarque contre l’audacieux à la main leste? Faut-il s’étonner, s’affliger ou se désespérer que les plus beaux discours de l’Etat n’aient produit jusqu’ici que la ritournelle de la condamnation verbale?

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