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MALI : Les neuf bébés baptisés et nommés

MALI : Les neuf bébés baptisés et nommés

Nés au Maroc le 4 mai 2021, les nonuplés maliens ont été baptisés mardi 11 mai dernier à Tombouctou, ville d’origine de leurs parents. Leur mère Halima Cissé, 25 ans, avait été transférée mi-mars de Tombouctou à Bamako, puis évacuée fin mars à Casablanca (Maroc) pour y être prise en charge dans une clinique privée alors qu’elle s’attendait à sept bébés. Les neuf nouveau-nés sont cinq filles et quatre garçons, pesant chacun entre 500g et 1kg.

La naissance de ces neuf bébés est une première au monde. La cérémonie de leur baptême s’est déroulée selon le rite musulman. A l’état civil, leurs noms sont attribués dans l’ordre: Kadidia, Mohamed VI, Fatouma, Oumar, Hawa, Adama, Bah, Oumou et Elhadji. Le premier fils porte le prénom du roi du Maroc Mohammed VI, pays où ils ont vu le jour dans la clinique privée Aïn Borja. Les neuf bébés de maman Halima Cissé sont nés par césarienne. Le papa, lui, se trouve à Bamako, dans l’attente d’une autorisation du Maroc pour rejoindre son épouse. Mais, de temps en temps, il échange au téléphone avec son épouse.
Fanta Siby, la ministre de la Santé du Mali, a, le mardi 11 mai, adressé ses vœux aux neuf enfants. D’après elle, «c’est une naissance extraordinaire car c’est la première fois au monde qu’on voit une femme donner naissance à neuf enfants. Donc, c’est une joie, pour la famille de madame Halima et pour tout le Mali», a-t-elle déclaré.
Les nourrissons a-t-on appris sont toujours sous étroite surveillance médicale. Leur état est «stable» mais précaire. Cependant, une équipe renforcée du service de néonatologie est à leurs côtés. Les contacts physiques directs sont limités au maximum pour éviter l’infection, mais les infirmières leur parlent beaucoup pour qu’ils ne se sentent pas isolés. Leur mère les voit tous les jours. Elle est, apprend-on, choyée par tout le service aux petits soins: repas sur mesure et pâtisseries orientales. Le ministère de la Santé malien prévoit l’ouverture d’un compte en banque afin de récolter des dons et aider la famille.

A.-P.
MASSAMBA

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A propos de l'auteur

Heure de Brazzaville

29 juillet 2021 18 h 32 min

Editorial

10 ou 40% ?

Avant, cela nous scandalisait. Puis, cela a étonné. Aujourd’hui que nous sommes blasés, on hausse les épaules et on passe à autre chose. La pratique de réclamer 10% d’un marché ou d’un service, du plus important au plus banal, s’est incrustée dans le paysage.

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