LES 68 ANS DE LA SEMAINE AFRICAINE : De lectrice à journaliste, le témoignage d’une jeune journaliste
Mon premier réel contact avec le journal La Semaine Africaine remonte à mon premier stage dans ce journal, en 2016. Auparavant, je lisais de temps en temps les numéros qu’il m’arrivait de trouver à l’école ou chez des parents. En 2016, l’ENMA (Ecole nationale moyenne d’administration) décide d’envoyer un groupe d’étudiants en stage dans ce journal. Ce fut un contact éblouissant, qui me fit prendre la résolution de devenir journaliste à La Semaine Africaine.
Emotion du premier jour dans la salle de rédaction, premiers contacts avec la presse écrite. Le journal m’a façonnée en écriture journalistique. Et je garde vivace dans ma mémoire le souvenir de ces premiers contacts ; l’animation de la salle de rédaction, la pression montante au fur et à mesure qu’approchait l’heure du bouclage….
En lisant les premiers journaux pour me familiariser avec le journal, je suis tombée sur un article de sport de 2008 (N° 2810, mardi 22 juillet 2008, page 9), portant sur la demi-finale de la Coupe du Congo. C’est le titre qui m’avait attiré; un de ces titres qui invitent à lire la suite et à en savoir un peu plus sur le football congolais, domaine généralement délaissé par les filles: «Pour qui sonne le glas?» L’article était rédigé par le journaliste Guy-Saturnin Mahoungou…
Avec mon acclimatation, je pris goût à la lecture de la rubrique Culture: les articles y étaient rédigés de manière simple; la plume de Carrhol Véran Yanga m’aidait à approfondir ma propre manière d’écrire.
Dans les plus vieux journaux encore, il m’est arrivée de trouver plaisir à lire les textes d’un ancien journaliste qui deviendra directeur de la publication, Albert Mianzoukouta. Mais, j’avoue que certains textes, je les lisais avec le dictionnaire à côté, tout en me promettant de savoir un jour avoir aussi mon style caractéristique.
Avec le 68ème anniversaire de La Semaine Africaine, ce sont des souvenirs du passé qui remontent et qui s’ajoutent à ceux d’aujourd’hui, toujours dans le bon sens.
Madocie Déogratias
MONGO
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