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LA CONGOLAISE DE RAFFINAGE (CORAF) : Bientôt 38 ans d’existence

LA CONGOLAISE DE RAFFINAGE (CORAF) : Bientôt 38 ans d’existence

Filiale à 100% de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), avec une capacité de 1000 000 de tonnes par an, la Congolaise de Raffinage (CORAF) est une société anonyme avec administrateur général. Elle a pour mission principale de transformer le pétrole brut en produits pétroliers finis, pour répondre à la demande du marché congolais. La CORAF a été inaugurée le 11 décembre 1982 et sa mise en production a débuté le 26 décembre 1982. En décembre 2020, la société va célébrer les 38 ans de son existence.

La CORAF a comme principale source d’approvisionnement en pétrole brut, la part de brut allouée à l’Etat (95 à 97% du brut traité). Le brut provient essentiellement du terminal de Djeno (le Nkossa et le Djeno), mais également de Kayo, Mkb et Pointe-indienne. Son unité principale de transformation est la distillation atmosphérique. Elle permet d’atteindre la capacité de traitement de 150 tonnes/heure de pétrole brut, les autres unités secondaires permettant d’améliorer l’essence et le Jet A1.
Au sein de la CORAF, les matières premières, produits semi-finis et produits finis sont stockés pour les besoins opérationnels dans 33 bacs. Les différents produits transformés sont envoyés au niveau de la SCLOG par pipelines.
Les produits finis qui sortent de la CORAF sont le Gaz Butane utilisé comme gaz de cuisine, vendu essentiellement à la société nationale de gaz G.P.L. SA; le super; le jet; le gasoil; le fuel léger. Tous ces produits sont destinés prioritairement au marché national et la CORAF reste la principale source d’approvisionnement du pays en produits pétroliers.
Selon les indicateurs, le taux de produits blancs est de 45% (pour cent tonnes de brut, 45 tonnes de produits blancs sont produites). Le taux est faible car le brut mis à disposition est essentiellement du Djeno. En effet, le Nkossa permettrait un meilleur rendement (60%). Le taux de couverture du marché national est de 70% en produits blancs, les besoins en gasoil et en jet sont totalement satisfaits par la production de la CORAF. Par contre, pour l’essence, la satisfaction du besoin est couverte partiellement.
Les problèmes rencontrés sur le trafic entre Pointe-Noire et Brazzaville ont contraint la SNPC à faire recours aux importations via Kinshasa.
En 2018, la production de la CORAF a pu couvrir 80% de la demande locale et 70% en 2019. L’objectif fixé en début d’année en matière de traitement de brut était de 1.050.000 tonnes. A fin octobre, la production de produits finis réalisée s’élève à 740.000 tonnes contre 870.000 tonnes prévues.
La différence s’explique par les problèmes techniques rencontrés en début d’année mais aussi à cause des quantités de brut que la CORAF reçoit. En effet, le taux élevé en sel de l’huile de Kayo, a contraint à l’interruption de la livraison de cette huile depuis avril. Mais en fin décembre 2019, la production a pu atteindre les 940 000 tonnes.
De bonnes performances en sécurité sont enregistrées: en fin novembre, la société est à 466 jours sans accident avec arrêt de travail. Grâce à toutes les campagnes de sensibilisation auprès du personnel et des entreprises qui viennent travailler sur le site, la CORAF vise l’objectif de 500 jours.
La CORAF a obtenu l’accréditation COFRAC pour son laboratoire en décembre 2018. L’audit de suivi pour le maintien est en cours. Depuis 3 ans, la démarche de certification Iso 9001 a également été entamée. L’audit Iso a été réalisé en décembre 2019.

A. N’K-K

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A propos de l'auteur

Heure de Brazzaville

21 janvier 2021 8 h 55 min

Editorial

Quand commencent les guerres

C’est une lapalissade : tous les événements de notre pays ont, comme tous les faits sociaux, un début et une fin. Mais ils ont surtout une cause et des acteurs. La cause peut être bonne, les acteurs mauvais. La cause peut avoir une finalité noble, mais son déroulé se faire dans la douleur. Au bout de tout, il y a le ressenti de ce qui devait être, de ce qui aurait dû être.

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