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Journée du SCEAM : Une occasion de prier pour l’Eglise en pleine croissance en Afrique

Journée du SCEAM : Une occasion de prier pour l’Eglise en pleine croissance en Afrique

Le premier vice-président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), Mgr Sithembele Sipuka, a expliqué le sens de la célébration du 51e anniversaire du Forum des évêques dans le contexte de la crise de la COVID-19. Le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar, (SCEAM), a fêté son 51e anniversaire, le 2 août dernier. Ce symposium des évêques d’Afrique et de Madagascar est un forum qui permet aux prélats d’Afrique d’exprimer leurs opinions respectives sur les questions concernant l’Eglise sur le continent.

Fondé en 1969, le SCEAM est né du souhait des évêques africains, lors du Concile Vatican II (1962-1965), de créer une structure pour faire connaître la vision africaine à l’Eglise universelle. Le premier vice-président du SCEAM, Mgr Sithembele Sipuka, évêque d’Umtata en Afrique du Sud et président de la Conférence des évêques d’Afrique australe, a partagé ses réflexions sur la journée du SCEAM et le rôle de l’Eglise en Afrique.

Journée du SCEAM
Mgr Sipuka a indiqué que la célébration annuelle de la Journée du SCEAM offre l’occasion de sensibiliser davantage les fidèles au forum continental des évêques d’Afrique et à ses activités. Dans un même temps, c’est une occasion d’inviter les laïcs à prier pour le continent en tant qu’Église dans sa mission d’évangélisation. Selon le message récemment publié par le SCEAM pour l’occasion, la journée est réservée à tous les membres de l’Église-Famille de Dieu en Afrique et dans les îles environnantes pour remercier Dieu pour le don de l’Afrique mère, pour le don des uns aux autres et pour le don de la foi chrétienne. C’est aussi l’occasion de prier pour le bien-être du SCEAM, pour l’esprit d’unité, de communion et de solidarité entre les évêques, le clergé, les religieux et les fidèles laïcs. En cette période de la Covid-19, Mgr Sipuka a estimé que nous avons tous besoin d’être dans la prière, bénéficiant du soutien mutuel lorsque cela est possible par des ressources, des finances et d’autres moyens.
S’agissant des activités du SCEAM sur le continent, Mgr Sipuka a expliqué que le forum est actif dans un large éventail de préoccupations touchant l’Eglise. En ce qui concerne l’évangélisation, il a déclaré que les évêques du SCEAM ont noté à quel point la foi a grandi en Afrique par rapport aux autres continents, lors des célébrations du Jubilé de l’année dernière en Ouganda.
L’évangélisation a, à son tour, entraîné une augmentation des vocations au sacerdoce et à la vie religieuse. Plus de quatre-vingt pour cent de l’Église en Afrique est dirigée par des évêques africains, a fait remarquer l’évêque d’Umtata en Afrique du Sud. En outre, l’Église est également très visible dans l’engagement social et, Dans certains pays, elle a plus d’hôpitaux et d’écoles que l’État, a-t-il déclaré. de plus, le forum des évêques dispose d’un département pour l’évangélisation ainsi que d’un département pour la justice et la paix qui s’occupe notamment des questions politiques, sociales et environnementales. Pour ce qui est de la politique, Mgr Sipuka a déclaré que le SCEAM est intervenu pour apporter la paix dans les pays instables du continent. Il a souligné que le SCEAM a actuellement un siège d’observateur à l’Union africaine où les évêques tentent d’influencer les discussions sur l’Afrique.

Les objectifs du SCEAM
Dans tous ces domaines, a poursuivi Mgr Sipuka, le forum des évêques a donné la priorité à l’idée de faire de l’identité comme communion un caractère central de sa présence et de son ecclésiologie sur le continent. «Nous sommes une seule Église catholique et je pense que cela doit trouver son expression concrète, aux niveaux universel, régional, national et diocésain», a-t-il affirmé.
Mgr Sipuka a énuméré un deuxième élément clé que représente le SCEAM : le principe de subsidiarité. A cet effet, il a expliqué que dans les années 60, lorsque le SCEAM a été créé, l’Afrique était en train de devenir indépendante des pays coloniaux. «On avait le sentiment que l’Afrique prenait son avenir en main», a-t-il déclaré, précisant que cela a conduit à un désir de donner une expression au leadership local qui émergeait alors que de plus en plus d’évêques africains étaient ordonnés pour remplacer les évêques étrangers.
Selon Mgr Sipuka, le SCEAM a été créé pour affirmer l’élément de subsidiarité du leadership: que les évêques en Afrique prennent la responsabilité de faire avancer l’Eglise, en collaboration avec l’Eglise universelle. Le troisième objectif du SCEAM, a-t-il déclaré, est «d’encourager une compréhension contextualisée de la foi, théologiquement parlant».

La COVID-19
Répondant à une question sur l’urgence sanitaire actuelle en Afrique, Mgr Sipuka a souligné l’importance du rôle de l’Eglise en tant qu’agent d’espoir.
«L’Eglise doit s’engager avec les autorités et les gouvernements pour trouver des moyens efficaces d’atténuer les effets de la COVID-19», a-t-il déclaré.
Sur le plan pastoral, a fait savoir Mgr Sipuka, l’Eglise doit faire prendre conscience aux gens que malgré cette situation, Dieu est présent. Le premier vice-président du SCEAM a ajouté que nous devons apporter un message d’espoir que Dieu est avec nous et que nous allons nous en sortir. «L’Eglise doit également participer aux discussions sur la réforme économique», a-t-il dit, en soulignant que cette pandémie a mis à nu les inégalités économiques dans le monde. Pour Mgr Sipuka, cette situation nous donne maintenant le temps providentiel de poser des questions afin qu’à l’avenir, lorsque de telles tragédies se reproduiront, moins de personnes soient touchées de manière aussi négative. Il a conclu en appelant aux obligations baptismales des fidèles à être des frères et des sœurs et à faire ce qu’ils peuvent pour s’entraider et se soutenir mutuellement en ces temps difficiles.

(D’après Vatican.News)

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Heure de Brazzaville

09 octobre 2020, 07: 59

Editorial

NKAYI ET AU-DELÀ

Il y a de la démobilisation dans l’air. Non que le Congo ait vraiment adopté des mesures de rigueur exceptionnelle, mais le fait est que la pandémie du coronavirus marque visiblement le pas ici. Nous nous glorifions à l’envi des chiffres inexplicablement bas des morts et des contaminés. Nous glosons sur le fait que nous avons littéralement feinté cette maladie «née ailleurs où on a mangé du pangolin», comme l’explique avec verve le Congolais tutoyant sa bière. De fait, l’espérance de tout un peuple, de tout un continent est que cette maladie, brutalement surgie en notre société, emportant des pans entiers de population, s’en aille au plus vite.

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