Jeunes : Stimuler les compétences pour subjuguer le Coronavirus
Prélude à la Journée mondiale de développement des compétences célébrée le 15 juillet, la ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Destinée Hermella Doukaga, a rendu publique une déclaration mardi 14 juillet dernier, à Brazzaville. La ministre a réitéré l’engagement du Gouvernement de tout mettre en œuvre pour booster les capacités des jeunes congolais dans la lutte contre la COVID-19 dont la propagation inquiète et sape les efforts de Gouvernements à offrir aux jeunes des opportunités d’emplois.
L’édition 2020 de la Journée mondiale de développement des compétences des jeunes s’est déroulée dans un contexte tout à fait exceptionnel. La plupart des Gouvernements du monde ont temporairement fermé les établissements d’enseignement afin d’endiguer la propagation de la pandémie. Ces fermetures affectent plus de 60% de la population estudiantine mondiale.
La ministre a soutenu qu’«il faut tout mettre en œuvre, pour garantir aux jeunes l’emploi et en même temps, favoriser leur employabilité face aux défis de la crise sanitaire». L’objectif de la Journée est de reconnaitre l’importance stratégique de doter les jeunes de compétences pour l’emploi, le travail décent et l’entrepreneuriat, de souligner le rôle crucial des jeunes pour relever les défis mondiaux actuels et futurs.
Au Congo, la Journée mondiale de développement des compétences des jeunes est une opportunité de réflexion collective sur la place des jeunes dans le processus de développement et les moyens à mettre à leur portée, pour éclore leur potentiel, a indiqué Destinée Hermella Doukaga.
Cette sixième édition placée sous le thème «Développer les compétences des jeunes face aux défis liés à la pandémie de COVID-19», devrait «interpeler les Congolais à plus d’un titre au moment où le pays fait face à une crise sanitaire sans précédent, doublée d’une crise économique et financière. Alors que le Congo s’est engagé dans plusieurs chantiers pour relancer sa croissance économique et garantir sa cohésion sociale», selon Mme Doukaga.
Marcellin MOUZITA M.
