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Intégration de la femme au développement : Autonomiser économiquement la femme pour réduire sa vulnérabilité

Intégration de la femme au développement : Autonomiser économiquement la femme pour réduire sa vulnérabilité

Dans l’objectif de contribuer à réduire la vulnérabilité des femmes et des filles, en leur assurant une autonomie économique, l’Association AZUR Développement, avec l’appui financier de l’Union Européenne, met en œuvre dans trois départements du Congo: Brazzaville, Bouenza et Pointe-Noire, le projet ‘’Promotion des droits et autonomisation socio-économique des femmes et filles vulnérables’’.

Ces jeunes filles et femmes vulnérables subissent, pour ce faire, des formations professionnelles et bénéficient à la fin des kits d’installation qui leur permettent de se mettre à leur propre compte, de sorte qu’elles deviennent autonomes et ne subissent plus toutes sortes de violences.
A Loutété, dans le département de la Bouenza, sur 16 dossiers validés et jugés éligibles à l’appui pour les Activités génératrices de revenus (AGR),13 avaient été agréés et 25 femmes et filles avaient été placées dans des ateliers d’artisans pour formation en coiffure, couture et soudure.
Sous les auspices de la directrice départementale de l’Intégration de la femme au développement de la Bouenza, Léonie Niangui, a eu lieu officiellement le 18 juin 2020 la remise des kits professionnels aux 13 femmes ayant déjà bénéficié d’un appui à leurs activités génératrices de revenus (vente des divers, de beignets, de poissons fumés, de manioc, etc.) et le lancement d’une nouvelle phase de formation en couture mixte au profit de dix femmes, dont l’âge varie de 18 à 28 ans. C’était en présence du secrétaire général de la mairie, Boniface Mayembo, et des membres de l’équipe du projet.
Boniface Mayembo a remercié vivement l’association Azur Développement qui vole au secours des filles et femmes vulnérables de la Bouenza, en leur offrant des opportunités de formation et en les accompagnant dans la réussite de leur insertion socioéconomique. Il a invité, au nom de madame le maire de cette localité, ‘’les bénéficiaires à prendre conscience et à capitaliser les efforts fournis par Azur Développement et son partenaire, l’Union européenne, en fructifiant ce qui leur a été remis pour une prise en charge effective susceptible de les sortir du cercle vicieux de la vulnérabilité.’’
Pour Mme Léonie Niangui, les femmes de la Bouenza sont un maillon fort de la chaine de développement. Elles doivent se mettre au travail, car leur insertion socioéconomique contribuera à la diversification de l’économie nationale et à l’amélioration des revenus des bénéficiaires pour mieux assurer leur autonomisation, en vendant des produits congolais sur le marché local, sous régional et régional. Les bénéficiaires, en s’investissant pleinement, pourront devenir des femmes entrepreneurs et managers renforçant leurs capacités organisationnelles dans le cadre des activités génératrices de revenus. ‘’Il s’agit pour la génération présente de faire de ce millénaire non seulement celui de l’affirmation franche de la femme si marginalisée, mais de réussir une telle ambition dans le contexte délicat de la femme dans le processus de développement socioéconomique’’, a-t-elle conclu.
Réparties dans quarte différents ateliers d’apprentissage de la localité, les dix femmes y ont été placées par l’équipe du projet de la localité après la cérémonie de lancement.
A Yamba, en présence du sous-préfet et de huit chefs de quartiers de cette localité, une pareille cérémonie de remise de kits a eu lieu. Quatre jeunes filles en ont été bénéficiaires pour renforcer leurs activités génératrices de revenus, après soumission de leurs dossiers, pour validation et éligibilité.
Les jeunes filles et femmes bénéficiant des formations professionnelles seront à même d’agir de façon durable. Elles pourront créer ainsi les conditions nécessaires pour qu’elles puissent gagner en autonomie. L’idée fondamentale étant de les amener à trouver des ressources financières pouvant leur permettre de résoudre leurs problèmes au quotidien, pour qu’elles soient capables de subvenir à leurs propres besoins, voire à ceux de leurs progénitures et partant, de rebondir à la moindre difficulté. En un mot, il s’agit de les rendre plus efficaces et résilientes face à la dureté des situations de la vie.
L’un des premiers facteurs de vulnérabilité de la jeune fille et de la femme congolaises à Brazzaville, à Pointe-Noire et dans les autres localités du pays est la pauvreté. Une problématique majeure largement répandue et très significative!
De nombreuses femmes ne parviennent pas à répondre à leurs besoins fondamentaux moins encore à ceux de leurs enfants dans des conditions optimales (logement, nourriture, soin…). Certaines vivent avec moins de 660 F.CFA par jour. A ceci s’agrègent d’autres maux: carence éducative, maltraitance, rejet, répudiation et exclusion (veuvage, etc.). Les problématiques de recomposition familiale suite au divorce, à la séparation des conjoints, au veuvage, n’étant pas à exclure.
En formant donc la jeune fille et la femme vulnérables, l’on peut enrichir et changer en effet la vie en changeant de regard, suivant le postulat ‘’éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation’’. C’est pourquoi, elles sont au cœur du projet ‘’Promotion des droits et autonomisation socio-économique des femmes et filles vulnérables’’. Commencé le 2 février de l’an 2018, ce projet prend fin en ce mois de juillet.

Viclaire MALONGA

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A propos de l'auteur

Heure de Brazzaville

24 décembre 2020 2 h 18 min

Editorial

Vaccins

Une onde d’optimisme envahit tous les continents désormais avec l’annonce de la mise à disposition des peuples de vaccins réputés efficaces contre le coronavirus. Ils sont américains, européen, chinois et russe. A l’égal de l’angoisse qui s’est emparée du monde à la survenue d’une pandémie dont on ne sait toujours pas grand-chose, l’optimisme actuel permet de nouveau d’espérer en la vie, et même en un après-maladie. Pourtant, tout comme le virus, il y a comme des foyers de résistance. Ici et là, on cultive le doute et la méfiance. Les thèses complotistes refont de nouveau surface.

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