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La pluie a donné à Brazzaville l’image d’une ville sinistrée

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L’averse de la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 novembre dans la capitale congolaise a offert un spectacle désolant et triste: inondation de quartiers et de routes, éboulements de terrains, érosions laissant des trous béants et provoquant des ravins. Au quartier Ngambio, des familles surprises de nuit par les inondations ont retrouvé des matelas, des assiettes et divers objets flottés, des maisons engorgées de sable et les occupants bloqués à l’intérieur ou obligés de sortir par une voie dérobée. A Makabandilou, quatre pylônes de la SNE n’ont pas résisté à la puissance des eaux de ruissellement. Au quartier 903 de Nkombo-Matari, derrière l’Eglise évangélique Tala Nkolo, carcasses de véhicules, sacs de sable, blocs de béton, rien n’a résisté à la furie des eaux qui ont grignoté du terrain. Au pont de Mikalou, les gens étaient obligés de se déchausser et de retrousser leurs pantalons jusqu’aux genoux. Les riverains de la Tsiémé sont parmi les plus gravement touchés.  La rivière Mfilou, dans sa crue, est sortie également de son lit, inondant les riverains. De l’autre côté de l’avenue de l’OUA (route Nkombo Matari-Mazala), une buse métallique, mais rouillée a cédé sous l’effet de la pression de l’eau. Une maison érigée sur un collecteur a été inondée. L’érosion de Casis, pourtant maîtrisée par la société Andrade Guttierez, est en train de refaire surface.    


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