Des contrôles qui poussent UNICONGO à attirer l’attention du Premier ministre

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L’UNICONGO (Union patronale et interprofessionnelle du Congo), par le truchement de son président, Christian Barros, affirme que les services de police, notamment la police administrative et les services de surveillance du territoire, procèdent à un contrôle de ses adhérents et leur exigent des dossiers comprenant de documents ou des renseignements «dont le contrôle relève de la compétence légale des administrations du commerce, du travail et de l’emploi, des impôts, des PME, des assurances, de la C.N.S.S, de l’O.N.E.M.O et des différentes administrations du secteur d’activité du secteur de l’entreprise». Selon elle, ces contrôles iraient  jusqu’à la demande aux directeurs généraux de leurs diplômes d’études supérieures et d’autres pièces qui paraissent totalement insolites. Et pourtant, «aucune loi ne leur confère ce pouvoir de contrôle dans les sociétés privées qu’ils se sont arrogés», estime le patron d’UNICONGO qui, dans une lettre adressée au Premier ministre, Chef du gouvernement, attend des mesures visant à éradiquer ce qu’il appelle une «inquiétante dérive». Faire régner l’ordre, c’est bien, encore faut-il le faire dans le respect de la loi.

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