Evacuation sanitaire et non remise en liberté pour Modeste Boukadia

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Condamné par contumace à 30 ans de travaux forcés par la Cour criminelle de Pointe-Noire pour «atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat», accusation qu’il a toujours  contestée farouchement, l’opposant congolais et président du C.d.r.c (Cercle des démocrates et républicains congolais), Modeste Boukadia, dont l’état de santé était préoccupant ces derniers mois, a été rapatrié en France jeudi 10 août 2017. Il est arrivé à Paris le lendemain 11 août, sur un vol régulier et accompagné par deux médecins. Selon son épouse et ses avocats, qui se battaient depuis de longs mois pour le sortir de la situation délicate dans laquelle il se trouvait à Pointe-Noire, il s’agit «d’une évacuation sanitaire, pas d’une remise en liberté», tout en soulignant le travail, tout en discrétion, de la diplomatie française dans ce dossier sensible. Il faut signaler que Modeste Boukadia, 63 ans, est Franco-congolais. Les autorités congolaises le soupçonnent de vouloir organiser un référendum sur l’autodétermination de l’Etat du Sud-Congo. Il avait été interpellé dès sa descente d’avion, le 15 janvier 2017, à l’aéroport international Maya-Maya, et déféré à la maison d’arrêt de Pointe-Noire.

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