Deux organisations de la société civile se plaignent de l’interdiction de leur rencontre

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Une partie de la société civile congolaise, à Brazzaville, soupçonne que les pouvoirs publics tentent d’étouffer ses activités. Le samedi 20 mai 2017, l’O.c.d.h (Observatoire congolais des droits de l’homme) et le mouvement Ras-le-bol allaient tenir une activité dans la salle de conférence de la Conadho (Commission nationale des droits de l’Homme), à Bacongo, le deuxième arrondissement de la capitale congolaise, sous le thème: «Comprendre les droits de l’homme et les revendiquer». Un jour avant, les deux organisations de la société civile ont affirmé, dans un communiqué, que la force publique a intimé l’ordre de ne pas permettre le déroulement de cette réunion. Le jour de l’activité, poursuit le communiqué, «les participants ont été dispersés par la police». Malgré l’interdiction, «l’activité a pu se tenir dans la clandestinité», a conclu l’O.c.d.h. Et pourtant, la même activité, organisée à Pointe-Noire, samedi 27 mai, a bel et bien été autorisée.

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