Le gouvernement congolais épinglé par Amnesty International
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- Publié le samedi 25 février 2017 09:04
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Amnesty International a dressé un constat alarmant dans son rapport annuel qui décrit les abus commis par les groupes armés, mais aussi par les gouvernements. Plusieurs pays africains sont épinglés pour la répression des mouvements d’opposition et de manifestations pacifiques. Commentant ce rapport, et parlant notamment du cas du Congo-Brazzaville, sur Rfi (Radio France internationale), mercredi 22 février 2017, Samira Daoud, directrice régionale Afrique de l’Ouest et du Centre à Amnesty International, a déclaré: «La situation au Congo- Brazzaville est extrêmement préoccupante, pour nous, et, malheureusement, les autorités congolaises nous refusent l’accès dans le pays. Donc, nous n’avons pas la possibilité d’aller enquêter sur place. Ce que nous avons constaté déjà depuis plusieurs mois, c’est que le droit d’exprimer les opinions politiques divergentes et le droit de manifester ne sont manifestement ni respectés ni protégés. Et il y a de nombreux prisonniers que nous considérons comme des prisonniers d’opinion, qui ont été arrêtés et pour lesquels nous demandons la libération, comme Paulin Makaya, par exemple, ou d’autres pour lesquels nous sommes particulièrement inquiets quant à leur état de santé. Donc, nous demandons aux autorités congolaises, d’une part, de libérer les prisonniers d’opinion, et par ailleurs que la lumière soit faite sur les conditions de décès de monsieur Marcel Ntsourou.»