Noël pluvieux et d’importants dégâts matériels à Brazzaville
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- Publié le mercredi 28 décembre 2016 10:41
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Une impressionnante tornade s’est abattue sur Brazzaville, la matinée du dimanche 25 décembre 2016, perturbant ainsi la fête de Noël et provoquant d’importants dégâts matériels, suite à des inondations et érosions dans certains quartiers. Dans plusieurs quartiers, les Brazzavillois avaient, subitement, les pieds dans l’eau. La route nationale n°2 est coupée, au niveau du quartier Makabandilou, à Djiri, le neuvième arrondissement. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba, accompagné du ministre d’Etat Alphonse Claude N’Silou, en charge des villes, et du maire de Brazzaville, Hugues Ngouelondélé, a fait le Saint Thomas, pour constater l’ampleur des dégâts.
Dans le même arrondissement, le Lycée scientifique, nouvellement construit dans le quartier Domaine, est menacé par une érosion béante. A Mfilou-Ngamaba, le septième arrondissement, la circulation automobile a été difficile, à cause de l’ensablement de l’avenue Ngamaba. Plusieurs véhicules s’y sont embourbés, notamment à hauteur de la Paroisse Ndunzia-Mpungu et de l’arrêt Mouandza. On parle même d’un mort dans cet arrondissement, un mur de maison s’étant effondré sur un homme. A Mikalou, un quartier de Talangaï, la pluie a englouti des maisons et emporté des biens. A Moungali, une partie du mur du C.e.g Matsoua, à quelques mètres de l’arrêt Matsoua, s’est écroulée. L’avenue des Trois Martyrs était transformée en rivière, les deux ruisseaux, Mfoa et Madoukoutsiékélé sont sortis de leurs lits. Véhicules, maisons, etc., se sont retrouvés inondés. A Ouenzé, des routes ont été transformées en torrent impétueux. Au quartier Matour, à Makélékélé, des habitations ont été fissurées et des murs se sont écroulés, notamment au bout de la rue Jacques Mayassi, à son croisement avec la route de la Corniche. Des familles ont été contraintes de quitter leurs domiciles. Tout cela, à cause de la lenteur dans l’exécution des travaux de la route de la Corniche. En tout cas, partout, la tristesse s’est mêlée à la colère. A Noël, l’angoisse et le désespoir se lisaient sur les visages, la météo ayant annoncé une autre pluie.