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Communication: le gouvernement passe à l’offensive

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Jusque-là, après le brusque regain de tension dans le département du Pool, il n’y a que la police qui tentait d’occuper l’espace médiatique sur cette crise sécuritaire, excepté l’intervention, au début, du ministre de la communication. Mais, cette semaine, le gouvernement est monté en puissance en matière de communication. Mercredi 5 octobre 2016, le ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, assisté de ses collègues Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Pierre Mabiala, ministre de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, s’est adressé aux membres du corps diplomatique accrédité à Brazzaville. Les trois ministres ont démontré, «preuves à l’appui», que le pasteur Ntumi et ses partisans sont les auteurs de la dégradation de la situation sécuritaire dans le Pool. Ils ont eu des mots forts pour qualifier leurs actes: «atrocités, extrémisme aveugle et violent, secte messianique qui cherche à rivaliser avec la tristement célèbre secte de Boko Haram, etc». Et Pierre Mabiala de s’étonner du mutisme des O.n.gs des droits de l’homme, «comme si les femmes, les hommes et enfants victimes de ces violences intentionnelles n’ont pas de droits humanitaires à faire valoir». Raymond Zéphirin Mboulou a précisé que «Monsieur Ntumi est passé des actes de banditisme et de criminalité à ceux de terrorisme et d’extrémisme aveugle et violent». Aux ambassadeurs maintenant de relayer les informations mises à leur disposition auprès de leurs gouvernements respectifs.

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