La situation des personnalités politiques emprisonnées, portée à Genève

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Invité de Rfi (Radio France internationale) dans son journal Afrique du mardi 13 septembre 2016, Maurice Massengo-Tiassé, deuxième vice-président de la Commission nationale des droits de l’homme, a révélé que plusieurs organisations de la société civile congolaise et des partis politiques de l’opposition ont participé à la réalisation d’un rapport qui a été déposé, le 11 août 2016, au Conseil des droits de l’homme de l’Onu, à Genève. Très documenté, a commenté R.f.i, ce rapport concerne 80 personnes détenues dans les prisons congolaises, considérées par l’opposition comme des «prisonniers politiques». Maurice Massengo-Tiassé confirme, par ailleurs, détenir des éléments sur des jeunes arrêtés après les événements du 4 avril 2016. «Lorsqu’il y a eu les premiers bombardements dans le Pool, on a arrêté beaucoup de jeunes qui ne sont même pas des partisans du pasteur Ntumi, qui sont uniquement les jeunes en âge peut-être de tenir des armes, qu’on a arrêtés massivement. Et d’autres sont portés disparus. C’est pour ça que nous, nous qui avons déjà certains éléments, nous nous apprêtons à les déposer aux instances internationales, le Conseil des droits de l’homme et également à la Cour pénale internationale qui doit ouvrir une procédure…», a-t-il affirmé. Au moment où nous mettons sous presse, le gouvernement n’a pas encore réagi aux propos du deuxième vice-président de la Commission nationale des droits de l’homme, qui vit aujourd’hui en France et qui a pris part, mardi 13 septembre dernier, à l’ouverture, à Genève, de la 33ème session du Conseil des droits de l’homme de l’Onu.

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