Revendications sociales au C.h.u de Brazzaville

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Il y a une grogne au C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville, où les agents sont en colère, parce qu’ils ne perçoivent pas leurs salaires à l’échéance fixée, contrairement aux autres agents de la Fonction publique. C’est plutôt avec un grand retard qu’ils sont payés, et cela devient récurrent. Ils ne le supportent plus. Jeudi 25 août 2016, la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales du C.h.u, syndicat affilié à la C.s.t.c (Confédération syndicale des travailleurs du Congo), a organisé une assemblée générale ordinaire, pour exprimer le mécontentement des travailleurs qui ont fait part de leurs revendications sociales à la direction générale du C.h.u. Ils réclament, d’abord, le paiement de leurs salaires à échéance fixe et l’apurement, au plus tard le 30 octobre 2016, de la dette sociale. Ensuite, ils demandent à la direction générale  de faire l’audit de la dette sociale, afin d’établir les responsabilités des uns et des autres. Ils ont mis en garde tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à son alourdissement. Enfin, ils demandent à leur direction générale de mettre en place une commission chargée de réviser le règlement intérieur du C.h.u-B, devenu, selon eux, caduc. En tout cas, l’état du C.h.u n’est guère reluisant, si l’on en croit le personnel du plus grand établissement sanitaire du pays.

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