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L’arrestation d’opposants se poursuit à Brazzaville et dans d’autres villes du pays

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Après l’arrestation, le week-end dernier, de Jean Ngouabi Akondzot et Anatole Limbongo Ngoka, deux proches du général Jean-Marie Michel Mokoko, qui était candidat à l’élection présidentielle du 20 mars 2016, d’autres militants de l’opposition ont été   interpellés. De leur nombre,  figure Dieudonné Dird, le directeur de campagne, dans la ville de Ouesso, de Jean-Marie Michel Mokoko. Selon ses proches, il aurait été interpellé «après avoir protesté, dans la rue, avec son mégaphone, contre des propos tenus lors d’une manifestation de femmes du parti au pouvoir qui s’en prenaient à son candidat». Il serait incarcéré encore dans un commissariat de Ouesso. A Brazzaville, c’est René Serge Blanchard Oba, le porte-parole du candidat André Okombi-Salissa, qui a été interpellé à la sortie d’une réunion politique, puis Mme Issami Aboyo Gavmelle, première vice-présidente du comité féminin de la C.a.d.d, le parti d’André Okombi-Salissa, à son domicile. Aucune source indépendante n’a confirmé l’arrestation de cette dernière. Pour l’opposition, ce sont des arrestations arbitraires et politiques. Du côté des services de police, l’on rétorque qu’il s’agit des interpellations qui rentrent dans le cadre d’une enquête ouverte à la suite des déclarations du candidat Jean-Marie Michel Mokoko appelant l’armée à la mutinerie. Un article paru, le samedi 26 mars, sur le site Internet Médiapart, en France, parle d’un plan du général Mokoko de s’emparer du pouvoir avec l’aide de mercenaires. L’opposition n’a pas encore réagi à cet article.

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