Le coup de gueule des habitants de Tsiélampo (Mfilou)
- Détails
- Publié le mercredi 10 février 2016 08:49
- Affichages : 184
Les habitants de Tsiélampo, un quartier de Mfilou, le septième arrondissement de Brazzaville, n’en peuvent plus de demeurer dans le noir, depuis 19 ans, alors que le poste de transformation Très haute tension qui alimentent Brazzaville en courant électrique est installé dans leur quartier et que les logements des agents de la S.n.e (Société nationale d’électricité) construits sur ce site sont connectés au réseau électrique. Dans un reportage diffusé par la chaîne de télévision privée D.r.t.v (Digital radio television), ils ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une injustice. Par ailleurs, l’eau potable est une denrée rare dans ce quartier qui a connu une explosion démographique. Seule possibilité, il faut se réveiller la nuit, pour s’approvisionner à l’unique forage situé dans l’enceinte des logements des agents de la S.n.e. Quant au transport en commun, ces habitants vivent un calvaire. Les minibus ont abandonné l’exploitation de la route de Tsiélampo, en raison de sa dégradation. Il faut débourser 400 francs Cfa, pour se rendre à Moukondo. En réalité, leur situation est similaire à celle des habitants de nombreux quartiers de Brazzaville. La mairie de Brazzaville et le gouvernement devraient se préoccuper de la situation de ces quartiers périphériques qui ne sont toujours pas encore desservis en électricité, en eau courante et route goudronnée. Comme quoi, l’émergence du Congo risque de faire des oubliés.