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Pour Pascal Tsaty-Mabiala, il n’y a pas d’«opposition radicale»

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Lors de la conférence de presse conjointe des leaders de l’I.d.c et du Frocad, Pascal Tsaty-Mabiala, répondant à une question sur le qualificatif «d’opposants radicaux» qui leur est  attribué, s’en est défendu: «Je ne sais pas ce que ça veut dire et d’autres se prévalent être des républicains et des démocrates. Tenez: nous serions partis à Sibiti. Mais, ce qui n’a pas été dit, c’est que nous avions demandé de participer à la commission technique qui préparait les documents du dialogue de Sibiti. On nous l’a refusé. Qu’à cela ne tienne, nous avions, tout de même, demandé qu’on nous donne au moins les documents, 48 heures avant l’ouverture des travaux. Tout ceci nous a été refusé. L’ultime démarche qui aurait pu nous permettre d’aller à Sibiti, c’est quand nous avions rencontré le ministre d’Etat Firmin Ayessa, à qui nous avions transmis nos doléances, afin qu’il puisse les soumettre au président de la République, qui devrait nous donner une réponse. Mais, nous lui avions rassuré que nous étions partants pour Sibiti, parce que nous avions eu envie de débattre, de donner l’image d’un pays où l’on débat, que de toujours jouer à la politique de la chaise vide qui nous est toujours reprochée par nos propres militants. Hélas, nous n’avions pas obtenu cette réponse du président et lorsqu’il est rentré de Paris, nous avions appris, à travers les médias, que Sibiti était repoussé de deux jours. Eh bien, dans nos têtes, nous nous sommes dit: Tiens, on dirait que nous avions été entendus et compris. Et que, certainement, nous aurons le temps de rencontrer le président de la République. Eh bien, c’était un silence  radio, et le lundi, tous se sont transportés à Sibiti sans nous. En quoi, nous sommes une opposition radicale? Non, rejetez cette qualification!».

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