Police routière: plutôt nickel, mais attention au retour des vieilles pratiques

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Depuis les réformes entreprises par la direction générale de la police au niveau de la compagnie de la circulation routière, il y a eu beaucoup d’amélioration sur la voie publique en ce qui concerne les contrôles policiers. Les tracasseries dont les automobilistes se plaignaient ne sont plus que de vieux souvenirs dans la capitale. Les agents de contrôle routier portent dorénavant un uniforme kaki avec des chemises frappés d’un grand numéro pour les identifier facilement. Ils ne sanctionnent que les automobilistes indélicats, pris en flagrant délit de transgression du code de la route. Si les automobilistes brazzavillois se félicitent de ces progrès incontestables, ils souhaitent tout de même une certaine vigilance pour ne plus tomber dans les travers du passé. Car, quelques agents malins trouvent moyen de s’en faire les poches, à l’exemple d’une scène dont les passagers d’un minibus ont été les témoins, lundi 7 septembre 2015, aux environs de 8h. Un chauffeur de minibus, en partance vers le C.h.u, est arrêté au croisement de l’avenue Maya-Maya avec la rue Mbochi, à Poto-Poto (arrondissement 3) par un policier, qui lui reprochait un mauvais stationnement à l’arrêt de bus «Métro». Le chauffeur avait ses papiers de bord en règle, mais l’agent a retenu le permis de conduire. Ayant compris les vraies intentions du policier, le chauffeur de bus a démarré pour stationner quelques mètres plus loin. Il est sorti du minibus pour aller vers l’agent, avant de revenir quelques minutes plus tard avec son permis. L’arrêt intempestif avait agacé les passagers. A son retour, le chauffeur s’est excusé auprès des passagers en avouant qu’il lui fallait glisser un billet de 2000 F à l’agent pour récupérer son permis. En principe, les automobilistes verbalisés doivent payer la délivrance de leur permis de conduire ou d’autre document de bord au commissariat central de police, pour que l’argent rentre dans la caisse.

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