Des services administratifs paralysés, pour cause d’obsèques de fonctionnaires
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- Publié le mardi 16 juin 2015 08:51
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Les obsèques des fonctionnaires ont parfois comme conséquence de paralyser les services administratifs, lorsque les cérémonies d’hommage sont organisées au lieu même du service. Depuis un certain temps, ce phénomène a pris de l’ampleur dans l’administration et structures publiques. Le jour des obsèques, le travail est paralysé, puisque le corps est exposé au service. Vendredi 12 juin 2015, un hommage a été rendu à un travailleur décédé de l’Université Marien Ngouabi. Le corps a été exposé à Bayardelle, où se trouve la Faculté des lettres et des sciences humaines. Ce jour-là, tout était arrêté au sein de l’établissement. Les étudiants sont repartis chez eux: pas de cours. Il y a quelques semaines, au Lycée Chaminade, les élèves avaient transporté au lycée le cercueil de leur ancien surveillant retraité, et ce jour-là, les cours n’avaient pas eu lieu dans la matinée. Une malade programmée le lundi 15 juin, pour subir une opération chirurgicale au C.h.u, a été renvoyée dans sa salle d’hospitalisation. Son opération, jugée pourtant urgente, a été reportée, à cause de l’arrivée à Brazzaville, de la dépouille mortelle d’un chef de service décédé à Paris (France). La raison: tout le personnel de l’hôpital a été convié à l’aéroport international Maya-Maya. Et, les malades, quant à eux, ont été priés d’attendre après les obsèques. Comme quoi, en Afrique, on s’occupe mieux des morts, que des vivants.