Sévère crise du carburant à Brazzaville: gouvernement et S.n.p.c bouche bée

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Publié le mardi 16 juin 2015 08:48

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Depuis la semaine dernière, Brazzaville, la capitale, est frappée par une sévère crise de carburant qui se manifeste par de longues files de véhicules devant les stations-services et par une baisse de la circulation automobile dans la ville. Malgré l’approvisionnement des stations-services, par quelques camions-citernes, la crise persiste, les quantités livrées étant insuffisantes par rapport à la demande. Les conséquences socio-économiques de cette crise ne se sont pas fait attendre, avec le renchérissement du prix de la course de taxi, par exemple. Du côté des pouvoirs publics, aucune explication plausible n’est donnée aux citoyens et surtout, l’on ignore si les efforts sont faits pour sortir de cette crise. En principe, le Ministère des hydrocarbures, la S.n.p.c (Société nationale des pétroles du Congo), avec ses filiales, Coraf (Congolaise de raffinage) et Sclog (Société commune de logistique) qui assure le transport et le stockage des produits pétroliers raffinés, l’Arap (Agence de régulation de l’aval pétrolier) et les différents marketteurs (Total-distribution, Afric, Puma, X-oil Congo, etc) devraient se mettre autour d’une table, pour mettre en place une stratégie destinée à mettre un terme aux crises récurrentes de carburant frappant, de temps à autre, la ville-capitale, qui doit abriter les jeux africains, dans moins de trois mois.