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La grève des étudiants a atteint l’ensemble de l’Université Marien Ngouabi

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La grève déclenchée, jeudi 6 mai dernier, par les étudiants de l’E.n.s (Ecole normale supérieure) de l’Université Marien Ngouabi, à Brazzaville, s’est étendue, vendredi 7 mai, à l’I.s.e.p.s (Institut des sports et de l’éducation physique), situé à Makélékélé, où des étudiants, venus d’autres établissements universitaires, sont allés disperser leurs collègues. Les enseignants ont, eux aussi, détalé, sous la menace des grévistes. Lundi 11 mai, la Faculté des lettres et des sciences humaines a pris le relais. Les étudiants de cet établissement ont tenté de se lancer dans les rues et mijoter de faire un sit-in, probablement, devant le Ministère de l’enseignement supérieur, afin que leurs revendications trouvent une issue favorable. La police, alertée, a pris position aux alentours et dans l’enceinte de la Faculté des lettres et des sciences humaines (encore appelée Bayardelle), et les a dispersés, à coups de gaz lacrymogènes. Les étudiants réclament le paiement de la bourse du premier trimestre de l’année académique 2014-2015. Ils attendent, depuis maintenant cinq mois, alors que se profile, déjà, le troisième trimestre. Cette situation tourne autour du renouvellement et de l’attribution de la bourse. Il y a des réclamations au sujet des noms mal écrits, pour certains étudiants, et des noms introuvables, pour d’autres, sur des pré-listes affichées par la direction des opérations et des bourses, dans différents établissements universitaires. Il s’y greffe, en plus, la lenteur dans le traitement de certains dossiers par la D.o.b (Direction de l’orientation et des bourses). Des étudiants traîneraient, aussi, dans le dépôt de leurs dossiers. Et puis, certaines facultés traînent, également, dans la délibération des résultats. Le gouvernement devrait tout faire, pour éviter que la grève dégénère.

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