Elections locales : cacophonie dans la publication des résultats
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- Publié le mardi 7 octobre 2014 08:38
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Après plusieurs jours d’attente, les résultats des élections locales, scrutin du 28 septembre 2014, ont été publiés, dimanche 5 octobre, par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou. Fait curieux: ces résultats ont été publiés en deux parties, à la radio et à la télévision nationales. Au cours de la première lecture, le ministre de l’intérieur a donné les résultats des départements du Kouilou, de Pointe-Noire, du Niari, de la Lékoumou, de la Bouenza et du Pool. Mais, à Télé-Congo, la lecture a été interrompue sur les résultats du département des Plateaux par manque, dit-on, du disque compact (C.d) contenant la deuxième partie des résultats des autres départements, a annoncé le présentateur du journal télévisé de 20h. Les téléspectateurs ont attendu en vain la suite, jusqu’au moment où nous mettons sous presse. Par contre, Radio-Congo a diffusé la suite des résultats. Elle a fait une rediffusion, dans la matinée du lundi 6 septembre 2014, mais seulement, sur une partie des résultats. Le reste? On a appris que les résultats de Dolisie auraient été faussés et qu’il est question de les reprendre. Mais, jusqu’à la fin de la journée du lundi 6 septembre, on n’a plus rien suivi. Par ailleurs, après la proclamation des résultats, les représentants des partis et des candidats se sont rendus à la Conel, au Ministère de l’intérieur et de la décentralisation, pour avoir une copie des résultats. En vain. Pas de copie des résultats proclamés officiellement. A cette allure, certains estiment qu’il y a légèreté et négligence dans la publication des résultats d’un scrutin aussi important et reporté pour mieux l’organiser, afin d’éviter les dysfonctionnements connus par le passé. Mais, on a, plutôt, le sentiment que les choses sont allées de mal en pis. Depuis le recensement administratif spécial jusqu’à la proclamation des résultats, en passant par l’organisation du vote, tout est sujet à controverse.