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GOUVERNANCE FORESTIERE : Assurer la mise en œuvre des principes de transparence dans le secteur forestier

GOUVERNANCE FORESTIERE : Assurer la mise en œuvre des principes de transparence dans le secteur forestier

L’Ecole nationale supérieure d’agronomie et de foresterie (ENSAF) de l’Université Marien Ngouabi, à travers son projet «Elaboration des formations de référence en gouvernance forestière, en vue de l’optimisation de la mise en œuvre du plan d’action du processus FLEGT- APV au Congo», a tenu deux sessions de formation. La première, articulée sur le renforcement des capacités des enseignants du supérieur pour la gouvernance forestière, s’est tenue du 14 au 15 janvier 2020, et la seconde du 16 au 17 janvier dernier sur le développement des programmes de formation de référence en gouvernance forestière au Congo.

Ces deux sessions se sont déroulées à Brazzaville, en collaboration avec la Faculté d’agronomie et des sciences agricoles (FASA) de l’université de Dschang, au Cameroun. Elles ont regroupé chacune une trentaine de participants: les enseignants de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie et de foresterie et les cadres de l’administration forestière.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Pr Parisse Akouango, directeur de l’ENSAF, en présence de Claude Mabiala Ngoma, assistant technique forêt-environnement à la représentation de la FAO au Congo, du Pr Martin Tchamba, expert consultant international de l’université de Dschang et du Pr Donatien N’zala, chef de projet, enseignant à l’ENSAF.
L’animation a été assurée par le Pr Martin Tchamba et le Dr Vivien Méli, tous deux experts et consultants internationaux à l’université de Dschang.
Ces formations s’inscrivaient dans le cadre de la mise en œuvre d’un protocole d’accord entre l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), par l’entremise du programme FAO-Union européenne, à base du processus APV-FLEGT, et l’Université Marien Ngouabi.
A travers ces sessions, les participants ont procédé au renforcement des capacités en gouvernance forestière et à l’approche pédagogique par compétences des enseignants universitaires. Ils ont, par la suite, élaboré des programmes de référence en matière de gouvernance forestière, notamment un programme de formation de Master recherche, un programme de formation continue ou à la carte pour les professionnels de l’économie forestière et un programme de formation transversale en gouvernance forestière.
A la lumière des débats, il a été prouvé que la gouvernance forestière est considérée comme un nouveau lien qu’on doit avoir avec la forêt et l’ensemble des acteurs dont la synergie d’action permet de l’exploiter utilement sans la détruire. La gouvernance forestière est définie comme l’ensemble des règles, des politiques, des institutions et des pratiques visant à assurer la mise en œuvre des principes de transparence et de participation dans le secteur forestier.
Ouvrant les travaux, le Pr Parisse Akouango a souligné que la gouvernance forestière concerne la manière avec laquelle les institutions doivent acquérir et exercer leur autorité dans la gestion des ressources forestières avec des politiques élaborées dans la transparence et une bureaucratie qui s’exerce selon une éthique professionnelle. L’élaboration des programmes de formation, a-t-il dit, permettra à l’ENSAF de jouer pleinement son rôle dans la formation des gestionnaires crédibles de nos ressources forestières.
Clôturant les sessions, le Pr Donatien N’zala a indiqué: «Il est important d’avoir introduit cette thématique, qui est un des piliers du développement durable. Aujourd’hui, face à cette exigence de la communauté internationale, nous avons pensé qu’au niveau de notre établissement, nous devions introduire la gouvernance forestière dans nos programmes, afin que nos étudiants qui sortiront demain comme gestionnaires de la forêt soient compétents en la matière. Le Congo a opté, depuis fort longtemps, pour la gestion durable des forêts».
A noter que la forêt constitue l’un des leviers pour assurer une gestion durable des écosystèmes d’Afrique centrale et du Bassin du Congo, à travers la production des ressources humaines en qualité et en quantité suffisantes.

Philippe BANZ

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Heure de Brazzaville

19 octobre 2020, 17: 51

Editorial

ACCIDENTS

Il ne se passe désormais de semaine que nous n’enregistrions un grave accident mortel sur l’une et l’autre de nos routes nationales. Il est inquiétant que l’on doive perdre la vie dans ces infrastructures rutilantes destinées, en principe, à nous faire gagner du temps. Dans la sécurité et le confort. Il est un fait que les veilles de rentrées scolaires ont toujours, et de tout temps, connu des événements d’angoisse sur nos routes et notre voie ferrée. Mais cette année, tous nos moyens de transport ont été affectés aussi par la pandémie de la COVID-19.

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