PHARMACIE

Sélectionner une page

DROITS DE L’HOMME : La société civile insiste: il faut évacuer le général Mokoko

DROITS DE L’HOMME : La société civile insiste: il faut évacuer le général Mokoko

La plateforme des organisations de la société civile œuvrant pour la lutte des droits de l’homme et la démocratie au Congo a lancé un nouvel appel aux autorités congolaises pour faciliter l’évacuation sanitaire du général Jean-Marie Michel Mokoko, incarcéré depuis 2016 à la maison d’arrêt de Brazzaville. Elle a animé une conférence de presse, le 13 juillet dernier au siège de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH).

Pour elle, depuis son admission à l’hôpital militaire le 29 juin dernier, sa santé ne s’améliore guère.
Cette conférence était co-animée par Joe Washington Ebina, président de la Fondation Ebina, Trésor Nzila Kendet, directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), Alain Kombo, président de l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC), Charlin Kinouani, membre du mouvement Ras-Le-Bol, Jean Nganga, président de l’Association de défense et de promotion des populations autochtones (ADPPA), le Dr Alex Zabana wa Ibacka, président de l’association M22 et Félix Batantou Oumba, président de l’association Terre et village (ATV).
Dans leur déclaration, ces responsables ont dit leurs regrets. «Malgré les nombreuses demandes tant nationales qu’internationales, nous constatons un silence coupable des autorités congolaises depuis l’hospitalisation du général Mokoko à l’hôpital militaire. Au vu des dernières nouvelles alarmantes, le pronostic vital du général est engagé, c’est-à-dire qu’il peut mourir d’un moment à l’autre», ont-ils déploré.
Ces organisations ont, par ailleurs, dénoncé l’intolérance dont est victime depuis des années Jean Marie Michel Mokoko. «Il est victime d’une politique systématique de répression des dissidents au Congo. Pourtant, ce citoyen congolais ne réclame que son droit légitime à la vie. La société civile ne comprend pas cette attitude des autorités congolaises de lui refuser une évacuation sanitaire, alors que de nombreux compatriotes, y compris ceux ayant des démêlés avec la justice en bénéficient. Cela veut dire que c’est faire le choix de le voir mourir à petit feu».
Pour ces leaders, une exécution extrajudiciaire ciblée peut constituer un crime contre l’humanité. Ils ont appelé les partenaires du Gouvernement à manifester leur soutien en faveur de l’évacuation sanitaire du général Mokoko. «Jean-Marie Michel Mokoko, ancien candidat à la présidentielle de 2016, bénéficie d’une décision des Nations Unies demandant sa libération suivant avis n°56/2018 que les autorités congolaises refusent d’appliquer», ont-ils rappelé.
«La communauté internationale ne peut pas continuellement tourner le dos aux victimes de l’arbitraire», insistent-ils.
Ils ont fait savoir qu’une correspondance a été adressée au préfet du département de Brazzaville pour mener une marche pacifique au soutien de l’évacuation sanitaire du général Mokoko.
La marche était prévue pour le jeudi 16 juillet dernier. Mais, elle n’a pas été autorisée pour cause de contagion éventuelle au COVID-19, ont argumenté les autorités préfectorales. «Nonobstant votre volonté affichée de respecter les mesures barrières en vigueur dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, le risque de propagation du virus, lors de la marche, demeure élevé. Par conséquent, j’ai le regret de ne pouvoir donner une suite favorable à votre sollicitation», a écrit le secrétaire général de la préfecture, dans sa réponse à la demande des membres de la plateforme des organisations de la société civile.

P. B.

Abonnez-vous à notre Newsletter pour être informés d'une nouvelle mis à jour d'articles et rejoignez les 241 autres abonné(es).
close
Abonnez-vous à notre Newsletter pour être informés d'une nouvelle mis à jour d'articles et rejoignez les 241 autres abonné(es).

A propos de l'auteur

Heure de Brazzaville

21 janvier 2021 8 h 47 min

Editorial

Quand commencent les guerres

C’est une lapalissade : tous les événements de notre pays ont, comme tous les faits sociaux, un début et une fin. Mais ils ont surtout une cause et des acteurs. La cause peut être bonne, les acteurs mauvais. La cause peut avoir une finalité noble, mais son déroulé se faire dans la douleur. Au bout de tout, il y a le ressenti de ce qui devait être, de ce qui aurait dû être.

Lire la suite

Commentaires récents

Articles les plus vus

  • Société civile : Pour une synergie entre plateformes afin de sécuriser au mieux les droits fonciers et coutumiers (lasemaineafricaine) (94 199)
    L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) et la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH), en partenariat avec l’Initiative des forêts d’Afrique centrale (CAFI), ont eu une réunion de travail vendredi 26 juin dernier, à Brazzaville pour adopter la note relative à la prise en compte des droits fonciers coutumiers des […]
  • TRIBUNE LIBRE : Est-ce un nouveau départ ? (lasemaineafricaine) (39 295)
    L’histoire retiendra du passage au Congo de Gianni Infantino, président de la FIFA, le 29 novembre 2019 pour l’installation de son bureau régional à Brazzaville comme un symbole fort. Du coup, le football congolais sera la vitrine sur l’échiquier mondial; c’est une lourde responsabilité qui mérite réflexion. La FECOFOOT vient de terminer la mise en […]
  • SPORTS COLLECTIFS : La reprise des compétitions, une arlésienne (lasemaineafricaine) (27 697)
    On n’est toujours pas fixé sur la date de reprise des activités de sports collectifs au Congo alors que pointent à l’horizon les premières compétitions internationales, notamment celles de football. Les tergiversations vont bon train. Rien n’est clair jusqu’ici. La faute à la COVID-19, bien évidemment, qui continue de mettre les nerfs à rude épreuve. […]

Canal Plus Afrique

Burotop-Iris

booked.net

Nos Statistiques

  • 3
  • 581
  • 1 706
  • 75 319
  • 16 janvier 2021
et, ut Nullam nunc mattis accumsan Praesent dolor ante. diam leo. elit.