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Concours des jeunes Start-up : Six projets ont reçu du PNUD chacun une subvention de 3 millions de Francs CFA

Concours des jeunes Start-up : Six projets ont reçu du PNUD chacun une subvention de 3 millions de Francs CFA

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a organisé à Brazzaville, jeudi 19 décembre dernier, une cérémonie de remise de chèques aux six lauréats retenus lors du concours des jeunes start-up au service du développement au profit de leurs projets. Cette cérémonie a été placée sous la présidence de Mathieu Mouloungui, directeur de cabinet de la ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, en présence de Maleye Diop, représentant résident du PNUD au Congo et Franck Corneille Mampouya-Mbama, directeur général du plan et du développement.

La remise des chèques vise à encourager les jeunes à développer leur business et renforcer l’entreprenariat des jeunes, en vue de la réduction de la pauvreté.
L’appel à propositions de projets avait été lancé par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, lors de la célébration de la 27e Journée internationale de la lutte contre la pauvreté le 17 octobre. En lançant ce jeu concours, le PNUD a voulu mettre les jeunes congolais au centre de la réflexion en matière de développement durable, notamment sur les questions d’entrepreneuriat, qui est un moteur de croissance économique et une des meilleures réponses contre le chômage des jeunes. Ceux-ci étaient invités à réfléchir et à proposer des solutions pragmatiques pouvant contribuer à éliminer la pauvreté au Congo. Il a fallu travailler et disposer d’un business plan dans les domaines prioritaires retenus que sont les nouvelles technologies, l’agroalimentaire, l’artisanat, l’énergie et la gestion des déchets. Sur 55 idées de projets reçus et à l’issue du processus de sélection, six projets ont été retenus.
Les récipiendaires ont présenté leurs projets avant la remise des chèques, selon leur secteur de compétence. Pour le projet sur les nouvelles technologies grâce au numérique, le groupe Schou’Apps s’est assigné la mission d’implanter des solutions innovantes, dont la technologie met en relation les souhaits et les compétences des candidats avec les besoins des recruteurs en temps réel. Le projet AquagriTech est une entreprise qui valorise les déchets organiques des villes pour les convertir en larves d’insectes renfermant 70% de protéines idéales pour nourrir les poissons, qui à leur tour nourrissent tous les types de plantes par leurs déjections riches en nitrate: l’eau purifiée retourne aux poissons. Le projet de FUFU entreprise, a pour mission de mettre à la disposition des populations une farine de manioc de haute qualité dans un emballage biodégradable. L’entreprise fait aussi le recyclage des déchets issus du processus de transformation pour fabriquer des briquettes de charbon bio. Le projet Ethanol a créé une unité de transformation et de commercialisation du bioéthanol à partir des déchets de manioc et d’autres cultures vivrières riches en sucre. C’est une alternative de solution aux problèmes de déchets de manioc issus des départements du Pool et de Brazzaville. Cela permet de valoriser les déchets de manioc et l’éthanol. Le projet Ekomeli est une entreprise qui produit la craie blanche et la craie de couleur à usage scolaire. Ce projet se démarque en offrant une craie de qualité supérieure. Celle-ci est non poussiéreuse et non toxique.
Maleye Diop a rassuré que le PNUD pour sa part reste déterminé à poursuivre «son partenariat avec le Gouvernement pour apporter des appuis concrets aux jeunes dans le cadre de notre appui au pays pour l’attente des Objectifs du développement durable (ODD)».
A son tour, Franck Corneille Mampouya-Mbama a invité les lauréats à mettre les subventions reçues au profit de leurs projets. «Il me convient de rappeler, à vous lauréats, que les fonds qui vous sont octroyés ne devront uniquement servir qu’à la réalisation des projets pour lesquels vous êtes primés. Nous attendons de vous des résultats..».

Philippe BANZ

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Heure de Brazzaville

26 septembre 2020, 12: 53

Editorial

MUTATIONS?

Ni les quatre ans passés depuis les dernières élections, ni la période de confinement que nous venons de subir ne semblent avoir prise sur nous. Oui, nous nous plaignons bien des gênes occasionnées par les masques contre la COVID-19, dénonçons l’inutilité du couvre-feu nocturne, donnant à voir l’impossibilité à maintenir une distanciation dans les marchés, les guichets et les quartiers. Mais dans la réalité, l’impact profond que nous étions en droit d’attendre d’un tel chambardement du monde a du mal à se dessiner.

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