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BRAZZAVILLE-MAIRIE : Les élus locaux exigent le départ de Christian Roger Okemba

BRAZZAVILLE-MAIRIE : Les élus locaux exigent le départ de Christian Roger Okemba

Dans une pétition adressée au ministre de l’Intérieur Zéphirin Mboulou, les élus locaux de Brazzaville, attachés, selon eux, à la «bonne gouvernance démocratique et transparente de la collectivité locale», ont fait savoir qu’ils retiraient leur confiance au président du Conseil. Ils lui ont exprimé leur désaveu au poste de président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville. Ils ont prié le Gouvernement de tirer les conclusions de cette situation et demandé le contrôle de la gestion des finances de la collectivité pour l’exercice 2018-2019 par les structures habilitées de l’Etat.

Un jugement trop sévère, pourrait-on dire, des élus locaux de Brazzaville qui ne veulent plus voir Christian Roger Okemba à la présidence du Conseil départemental et municipal de Brazzaville. «A mi-parcours de sa mandature, son action est indéniablement nulle quasiment sur le terrain», ont-ils écrit dans la pétition.
Et d’ajouter: «L’examen du point de l’exécution du budget et du programme d’investissement de l’année 2018 avait montré un résultat qui avait déçu les élus locaux. Pour faire accepter le budget 2019, le président avait promis de s’amender car, avait-il dit, 2018 était une phase d’apprentissage et que, par conséquent, il bénéficiait de circonstances atténuantes. Il avait pris l’engagement d’améliorer sa gestion financière dans le sens de l’intérêt général et de faire désormais la volonté des élus locaux».
Les élus locaux reprochent au maire la mégestion et le non-respect des décisions du Conseil. Pour eux, le président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville a trahi la confiance des élus locaux en ce qui concerne la bonne gouvernance de la collectivité locale. Car, «il ne se préoccupe pas résolument de la satisfaction des attentes des populations et met en péril les intérêts de la collectivité», ont-ils expliqué, tout en indiquant qu’il convient d’y mettre un terme.
Soucieux de l’impérieuse nécessité de sauver, selon eux, la moitié de la mandature du Conseil départemental et municipal de Brazzaville 2017-2022 «avec un autre président du Conseil, capable d’assurer une gestion efficiente des affaires locales de Brazzaville par des réalisations concrètes, en collégialité avec les autres membres du bureau exécutif, tout en respectant la volonté et les décisions des élus locaux».
Ils ont simplement retiré leur confiance au président actuel du Conseil. «Exprimons notre désaveu de Monsieur Christian Roger Okemba au poste de président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville. Prions le gouvernement de tirer les conclusions appropriées sur cette situation; demandons le contrôle de la gestion des finances de la collectivité locale de Brazzaville pour les exercices 2018 et 2019 par les structures habilitées de l’Etat».

Les élus locaux ont boycotté la session du jeudi 27 février

La session du Conseil, convoquée le jeudi 27 février, n’a pas pu se tenir. Et pour cause, les élus locaux ont simplement opté pour la politique de la chaise vide. Aucun d’entre eux n’était dans la salle clairsemée. Boycott, annulation ou interdiction de la session? Aucune information, même par les autorités municipales. Personne n’a voulu parler.
Seuls les journalistes conviés à la cérémonie étaient présents dans la salle et ont pu constater le désarroi et le malaise qui règnent au sein du Conseil.
Dans l’enceinte de la mairie, la présence policière était très remarquable. Rien ne va plus au sein du Conseil départemental et municipal de Brazzaville que dirige Christian Roger Okemba.

KAUD

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A propos de l'auteur

Heure de Brazzaville

29 juin 2021 6 h 27 min

Editorial

Autorité de l’Etat

Faut-il se réjouir que la restauration, partout, de l’autorité de l’Etat soit érigée en mantra chez tous nos ministres, à commencer par le premier d’entre eux? Faut-il constater qu’il y a bien un déficit d’autorité dans un pays où les milliards peuvent changer de poche et ne procurer aucune remarque contre l’audacieux à la main leste? Faut-il s’étonner, s’affliger ou se désespérer que les plus beaux discours de l’Etat n’aient produit jusqu’ici que la ritournelle de la condamnation verbale?

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