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Agriculture : Donner l’opportunité aux jeunes d’aimer le métier de pépiniériste

Agriculture : Donner l’opportunité aux jeunes d’aimer le métier de pépiniériste

La foire aux plants ouverte dans l’enceinte du ministère de l’Economie forestière, à Brazzaville, constitue une occasion pour s’intéresser au métier de pépiniériste. Edward Dombel Massengo, ingénieur agronome de carrière, pépiniériste des plants fruitiers et oléagineux et responsable de la pépinière «Le végétatif», a donné ses impressions sur l’intérêt de l’exposition-vente des plants et sur le métier de pépiniériste. Il assure également l’installation des vergers, le traitement phytosanitaire, l’étude, conseil agronomique et le service après la vente des plants. Les pratiquants de ce métier, a-t-il dit, maîtrisent la nature par la manipulation des plantes d’espèces diverses. Cela est prouvé par la gamme des plants d’essence forestières, fruitières ornementales, médicales et des espèces fourragères présentées à la foire.

* Comment appréciez-vous ce marché aux plants?
** Cet évènement appelé foire aux plants est une très bonne idée, parce qu’elle nous a permis de nous faire connaître et de multiplier le nombre des plants dans nos pépinières. Avant, on limitait le nombre des plants parce qu’on n’avait pas assez de clients. Maintenant, grâce à la foire aux plants, la visibilité a fait que nous puissions agrandir nos pépinières en plants et la demande est grandissante.

* C’est dire que cette foire est nécessaire pour vous les pépiniéristes!
** La foire est très nécessaire pour nous, parce que c’est une visibilité. Il y a bien des gens qui voulaient s’acquérir des plants, malheureusement ne savaient pas où les acheter, surtout les plants greffés. La foire a permis que ces gens nous connaissent maintenant et connaissent nos pépinières.

* Est-ce qu’il y a des jeunes qui commencent à s’intéresser à votre métier?
** Il y a des jeunes qui sont attirés par ce métier. Malheureusement, à Brazzaville, la place d’installation des pépinières fait défaut. Il arrive qu’on trouve un peu d’espace quelque part, mais le problème d’eau se pose aussi. La pépinière a besoin d’eau. A Brazzaville, il y a des zones qui manquent d’eau parfois pendant quatre jours, on risque de faire souffrir les arbres. Voilà pourquoi, le nombre de pépinières n’augmente pas.

* Quelles sont les essences les plus demandées ou achetées à la foire aux plants?
** Les plants les plus recherchés et achetés sont les arbres fruitiers. La première préférence est occupée par le safoutier. Cet arbre est beaucoup respecté par rapport au manguier. Quelqu’un peut facilement cueillir une mangue dans une parcelle, mais il aura peur de cueillir un safou. Après le safoutier, la demande est focalisée sur l’avocatier, le litchi, le manguier et bien d’autres arbres.

* Quel message lancez-vous à ceux qui hésitent encore à devenir pépiniéristes?
** Je demande aux gens d’embrasser ce métier de pépiniériste au lieu de tourner seulement en rond. Si vous avez de l’espace, c’est un métier qui nourrit son homme. Il apporte vraiment des revenus énormes. Si quelqu’un peut apprendre à greffer, à marcotter et à connaître les noms des plantes, il peut bien s’en sortir. Créer une pépinière, c’est une bonne affaire.

Propos recueillis par
Ph. B.

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Heure de Brazzaville

23 octobre 2020 0 h 06 min

Editorial

PROCHES DE DIEU, PROCHES DES HOMMES

Nos Evêques viennent de boucler leur 49è assemblé plénière. Pendant une semaine, à Brazzaville, ils ont réfléchi à un thème qui mériterait d’autres sessions de travail, d’autres analyses, d’autres recherches: la formation du futur prêtre. Une Eglise est ce que ses fidèle sont, mais elle est aussi ce que sont ses prêtres. Elle tient par la solidité de leur fidélité à la Parole, par la solidité de leurs connaissances de sacerdotes au service de l’Homme.

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