68e Anniversaire de La Semaine Africaine : Une messe pour commémorer l’événement
Fondée le 4 septembre 1952 par le père Jean Legall, prêtre missionnaire spiritain, La Semaine Africaine a totalisé 68 ans d’existence le 4 septembre 2020. Une messe a été célébrée, samedi 19 octobre 2020, à la Grotte mariale du Centre interdiocésain des œuvres (CIO) par Mgr Angel Miguel Olaverri, archevêque de Pointe-Noire et président de la Commission épiscopale des moyens de Communication sociale.
Ont concélébré cette messe, Mgr Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma, les abbés Brice Armand Ibombo et Lambert Kionga, respectivement, secrétaire général de la Conférence épiscopale du Congo (CEC), secrétaire général adjoint et gestionnaire de la CEC.
Parmi les participants à la messe, pouvaient se distinguer: Bernard Mackiza, directeur de La Semaine Africaine, dans les années 80, le personnel de La Semaine Africaine conduit par Albert Mianzoukouta, l’actuel directeur de publication du bihebdomadaire à l’honneur.
Au début de la messe, l’évêque célébrant a souligné l’importance de la communication dans le processus d’évangélisation qui consiste à annoncer la Bonne Nouvelle du salut jusqu’aux extrémités de la terre, notamment dans les zones périphériques.
C’est l’abbé Lambert Kionga qui a lu l’évangile selon saint Luc 8, 4-15.
Dans son homélie, le président de la Commission épiscopale des moyens de communication sociale, décortiquant la parabole de l’évangile, a souligné: «Un agriculteur comprend bien cette parabole, car sa vie dépend de ce qu’il sème. Jésus utilise cette image pour nous rappeler que ce que nous cultivons aura une influence bonne ou mauvaise. Tout dépendra de notre attitude intérieure. Aujourd’hui, la terre est exploitée à un point où on ne la respecte plus. Nous pouvons nous poser la question suivante: ma vie a-t-elle un but précis? Mes priorités sont-elles ordonnées? Ou bien est-ce que je vis au jour le jour? Et je deviens parfois victime des circonstances. Quelle terre sommes-nous quand nous entendons la Parole de Dieu?» L’archevêque de Pointe-Noire a ajouté: «La Parole de Dieu se reçoit au détail. Chacun de ces détails doit trouver une place dans notre vie. La vie chrétienne est une adhésion à la Parole de Dieu. Dieu vient à nous avec sa Parole. Ouvrons notre cœur et permettons à la Parole de faire son œuvre en nous. Je ne suis pas journaliste, mais j’ai beaucoup travaillé avec les médias. Celui qui fait un article en Sports a autant de valeur que celui qui commente l’évangile. L’important est de savoir comment nous voulons servir l’homme. Nous semons, c’est notre affaire. Maintenant, les fruits que ça va donner, ça dépend de notre disponibilité intérieure.»
Peu avant le chant d’action de grâces, l’abbé Brice Armand Ibombo a confié à Dieu l’œuvre de La Semaine Africaine et son personnel afin que le Seigneur continue de les soutenir pour qu’ils poursuivent la réalisation de ce travail avec enthousiasme, dévouement et abnégation.
Vers la fin de la messe, Albert Mianzoukouta s’exprimant au nom du bihebdomadaire à l’honneur, tout en remerciant le Seigneur et les participants à cette messe, a fait savoir: «A vous tous qui êtes venus à cette messe, nous vous disons merci, parce que vous partagez la joie qui est la nôtre en célébrant 68 ans de vie. Ce sont 68 ans de vie, de joies, de souffrances, de peines et de douleurs. Des peines, des douleurs et des joies qui se prolongeront sans doute pour les prochaines 68 années. Beaucoup d’entre nous ne seront plus là. Mais nous espérons que La Semaine Africaine se maintienne et garde toujours ce statut de partenaire, de témoin de l’histoire du Congo et accompagne donc notre Eglise dans ses enseignements. Disons merci à ceux qui ont ouvert la voix : Bernard Mackiza est ici le témoin incontournable de cette abnégation, de ces privations multiples, de ces peines supportées. Ici, il y a un échantillon de ces jeunes talents qui, deux fois dans la semaine, produisent un journal qui a sa spécificité et qui entend la garder. Merci à Dieu, à vous tous qui nous accompagnez. Merci à la Conférence épiscopale du Congo. Comme l’a rappelé Mgr Urbain, La Semaine Africaine est un journal d’Eglise, oui, mais surtout une propriété de la Conférence épiscopale du Congo. Nous sommes heureux de l’accompagnement qui est fait. Nous sommes heureux de la disponibilité de Mgr Miguel, malgré les difficultés multiples qu’il a traversées.»
S’exprimant en dernier, l’archevêque de Pointe-Noire a rendu grâce à Dieu qui lui a permis de présider la mémorable eucharistie des 68 ans de La Semaine Africaine.
Gislain Wilfrid BOUMBA
Ils ont dit …
Albert Mianzoukouta, directeur de publication de La Semaine Africaine (LSA): «En vérité, les 68 ans, nous les avons accomplis, le 4 septembre 2020. Aujourd’hui, ici, il s’agit justement de réunir les amis autour d’un pot d’amitié et de consacrer cet anniversaire à Dieu, vu que nous sommes un journal d’Eglise. A titre personnel, LSA m’a beaucoup donné! C’est pour cela qu’à la fin de mon contrat à Radio Vatican, je me suis empressé de venir lui retourner ce que j’ai reçu. Nous n’avons plus beaucoup de vendeurs à la criée à la sortie des messes et surtout nous voudrions reconstituer l’équipe de nos correspondants. Nous ne trouvons pas de jeunes garçons et de jeunes filles qui voudraient se dédier à la correspondance journalistique.»
Pierre Mboungou, agent de LSA : «Je suis là depuis 1989. J’ai été accueilli par M. Bernard Mackiza et l’ancien secrétaire général de la Conférence épiscopale du Congo (CEC), M. l’abbé François de Paul Moundanga Ibeni, paix à son âme. A cette époque, il n’y avait pas de problèmes. Maintenant, nous traversons des situations difficiles. Nous avons travaillé pendant la guerre jusqu’à déplacer le matériel. Je suis heureux d’être à La Semaine Africaine.»
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